Lorsque je lis certains commentaires de quelques internautes, je reste dubitatif sur le sens d’une affiliation politique.

Je peux comprendre qu’on puisse être ramgoolamiste ou bérengiste. Mais pas qu’on puisse être aveugle au point de suivre un homme de manière inconditionnelle.

Nous composons, à Maurice, avec un système atypique. A la différence de nombreux pays, nous n’avons pas des professionnels de la politique. Il suffit, chez nous, pour caricaturer, d’être médecin, enseignant, avocat, travailleur social… et surtout fils de politique, pour devenir soi-même politique. A ce registre, Paul Bérenger et Anerood Jugnauth sont parmi les rares politiques contemporains à pouvoir s’enorgueillir d’être des politiques qui se sont faits eux-mêmes.

Mais il ne s’agit pas d’eux ici. Il est question de ces personnes qui deviennent fans, suiveurs et membre d’un secte parce qu’ils vouent une admiration sans limite aucune à un homme politique. De véritables fanatiques de Navin, Paul ou Pravind. A ces fanatiques, je dis: «Ne vous offusquez pas si je les ai aligné dans cet ordre. C’est juste cité en ordre alphabétique.»

Aussi longtemps que nous serons de serviles victimes d’une starisation politique, nous n’aurons des politiques que ceux que nous méritons.

Vous savez quoi? En fin de compte, je pense que, comme le disait ce véritable génie qu’est Wolfgang Amadeus Mozart, il est si facile d’être le roi des médiocres…