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Jouets : défaites vos jeux
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Jouets : défaites vos jeux
Vive le ven, vive le ven, vive le vendredi ! Ça y est, l’esprit des fêtes me joue des tours. Malgré la chaleur accablante, je décide d’enfiler mon costume de Mère Noël. Je grimpe à bord du traîneau et me transforme en renne du shopping. Marchands de joujoux, sortez le grand jeu !
Soucieuse de la bonne santé de mon porte-monnaie, je tâte le terrain de jeu. Ceux qui monopolysent mon attention : les jeux de société. Mon côté vieux jeu sans doute. Mais comme Buzz, en un éclair, mes espoirs s’évanouissent. Jeu d’échecs. A part le Ludo et les serpents qui grimpent aux échelles, rien de nouveau à l’horizon.
Je vais faire joujou ailleurs. Sur le trottoir, plus précisément. Le gagnant du jeu-concours : un Psy en plastok qui couine du Gangnam Style, version rock, ou caillou. A moins de Rs 100, les jeux sont faits. Il me met de bonne humeur, je me prends au jeu.
Je joue à saute-mouton, je passe du coq à l’âne. Je dégote un Chucky maléfique pour mon neveu. De quoi lui refiler des cauchemars à ce garnement (ben quoi ? jouons franc- jeu), un croisement entre Denis la Malice et Titeuf - Tidizef pour les intimes.
Plus loin, en apercevant un cheval, je bascule dans la nostalgie. A côté, surprise de taille, version XXL. Je découvre une pseudo-Barbie au bonnet D, comme très Décolleté. Nabilla, est-ce toi ? Allô, mais allô quoi, elle est gonflée celle-là. Avec une telle plastique, on la confondrait facilement avec un sex-toy.
Délaissons ce rayon X. Je vais explorer d’autres pistes. De Formule 1, notamment. Des bolides en tous genres jouent à quitte ou double. Vu le prix, je jette l’éponge, Bob de son prénom. Sur ce coup-là, je suis hors-jeu. Décidément, les prix de certains zouzou ne nous menaz pas.
La morale de l’histoire ? Si tu ne veux point que ton argent soit chose du passé dans le futur, dès à présent ton budget tu devras ménager pour sûr.
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