La femme n’a pas attendu un consensus social ou éventuelle sortie du patriarcat pour exprimer sa liberté et ses droits.

Les derniers chiffres du Bureau central des statistiques confirment une hausse graduelle du nombre de divorces.

Commentant ces chiffres, l’avocate Jenny Moontialoo les explique par le fait que des femmes osent de plus en plus à prendre l’initiative de demander le divorce. Parmi les causes évoquées, l’adultère des époux et la violence conjugale.

Il faudrait croire que la société mauricienne s’est débarrassée de sa défroque paternaliste. C’est un pas en avant. Malgré ce que pourraient en croire les machos et les conservateurs.

C’est aussi un mouvement vers l’avant du fait qu’il ne procède d’aucun dessein programmatique. Ce n’est pas le résultat d’une dynamique d’émancipation féministe. C’est une évolution naturelle des choses.

Mais c’est seulement dans son individualité que la femme s’affirme. Elle est encore loin d’obtenir ce qu’elle mérite sur le plan professionnel ou en tant que partenaire social.

C’est en cela que la fabrique sociale se doit de faire sa mue…