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La planète en péril

7 décembre 2009, 12:53

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Notre avenir va se jouer, dans une grande mesure, au sommet de Copenhague sur le climat.

L’impressionnant film «Home», réalisé par Yann Arthus-Bertrand, semble-t-il, aura fait réfléchir tous ceux qui l’ont vu. La prise de conscience est palpable mais c’est dans la quotidienneté de notre vie que nous sommes appelés à jouer pleinement notre rôle.

Nous devons nous mobiliser et faire pression sur nos gouvernements pour que ce rendez-vous majeur, vital, ne soit pas un rendez-vous manqué. Je vous y invite.

Le président américain, Barack Obama, avait initialement prévu d''aller à la conférence le 10 décembre, en récupérant au passage son prix Nobel de la Paix, en Norvège. Cependant, il a changé d’avis et sera dans la capitale danoise le 18 décembre, dernier jour de la conférence. La Maison Blanche met ce changement de plan sur le compte «des progrès réalisés dans le sens d’un accord significatif de Copenhague».

Lors de la conférence de Bali sur le changement climatique, en 2007, les États-Unis s’étaient opposés à plusieurs propositions. A présent, l'offre des États-Unis pour réduire de quelque 17%, les émissions de carbone. La Chine et l'Inde sont invitées à agir dans le même sens.

Ainsi les propositions de compromis de certains pays ont incité d'autres à suivre l’exemple.

Obama assure que les États-Unis sont prêts à s'engager à réduire ses émissions de carbone «dans une fourchette de 17% d'ici 2020». Effet boule de neige, voilà qu’à son tour, la Chine et l'Inde se sont engagées à réduire leur «intensité en carbone», tout en continuant à se développer économiquement. Et l'Union européenne parle d'augmenter sa promesse de réduire les émissions de 20% à 30% d'ici 2020. Le Japon affirme également qu'il peut réduire ses émissions de 25%. Assistons-nous à un sursaut des dirigeants de ce monde, ou simplement l’éveil d’une conscience écologique mondiale…

Mais il ne faut pas être naïfs. S’il y a une volonté écologique, c’est aussi parce que les grandes puissances ont réalisé que la planète s’essouffle et paie le prix de la course au développement.

Certaines nations en développement estiment, pour leur part, qu’elles ne devraient pas avoir à payer pour les péchés des nations déjà industrialisées, comme l’Amérique le symbole de la réussite ou encore l’Angleterre et d’autres pays qui ont bénéficié de la grande révolution industrielle du 19ème siècle. Ces nations estiment qu'elles ont besoin de continuer à faire croître leurs économies pour sortir leur population de la pauvreté.

Ainsi, Copenhague s’annonce déterminant. Espérons un accord dont l’objectif sera la survie de la Terre. L’enjeu est de taille…