Une des retombées positives de la réunion d’évaluation, après le passage du cyclone Imelda, est le fait que les autorités décident de prendre des mesures correctives par rapport aux différents problèmes.

Mais pour pouvoir réaliser ces projets, cela demande de l’argent et des moyens techniques. Il est malheureux que, trop souvent, les choses restent au niveau de bonnes intentions.

Prenons un exemple. Depuis plus de dix ans, les différents gouvernements (régional et national), ont souligné l’importance de mettre une station de pompe à incendie à Mont-Plaisir. Malgré la création d’un item budgétaire pour ce projet, il n’y a eu, jusqu’à présent, aucun coup de pioche sur le site. On parle toujours de budget insuffisant pour pouvoir démarrer les travaux. A tel point qu’on est obligé d’imaginer la mise en place d’une station temporaire en période cyclonique. Il faut veiller à ce que cette solution temporaire ne devienne pas permanente. Il y va de la sécurité de la plus grande partie de la population.

Depuis que Rodrigues existe, il a toujours eu ce problème de manque de fonds pour réaliser tout ce que les différents gouvernements voulaient réaliser pour le bien de la population.

Il y a toujours la perception d’une disparité entre ce qui est dépensé à Maurice pour les infrastructures et ce qui est dépensé à Rodrigues. Le plus criant est le fait que le ministre Bachoo a révélé à l’Assemblé nationale, le 3 avril dernier, que depuis 2008, Rs 3,5 milliards ont été dépensées dans la construction de drains et de ponts à Maurice. Il a aussi déclaré que le ministère des Finances a mis a sa disposition une somme Rs 500 millions pour des travaux qualifiés d’Emergency Réhabilitation  programme suite aux inondations a Pailles et canal Dayo.

Le pont camp du Roi fait parti des infrastructures qui mérite une attention particulière et urgente.

Et suite au passage d’Imelda, il est souhaitable que nos dirigeants locaux fassent une demande de fond pour une  Emergency Réhabilitation  programme pour intervenir dans des endroits les plus risqué de l’ile . Il ne faut pas attendre qu’il y ait mort d’homme pour considérer que c’est urgent. Autrement nous passerons notre temps à faire des veux pieux sans apporter des changements réels dans le vie  des gens qui font face a des risques.