Par mes aïeux, quel temps de chien ! Les grenouilles (ouais celles de Vacoas) nous mènent en bateau, une vague de suicides s’abat sur les Casernes centrales, des accidents arrivent en rafales. De quoi faire une dépression tropicale. Et vogue la galère.

A tout seigneur tout doigt d’honneur. Edilson, le coquin, a disparu aussi vite qu’il est apparu. La météo, elle, n’y a vu que du feu, voire « set zekler ». Résultat : elle a passé son temps à brasser du vent, nous tenant en mauvaise haleine avec ses prédictions en dents de scie vous saviez.  La prochaine fois, faudra lui imposer des gilets de sauvetage fluo qu’elle portera tout en réfléchissant.  Faudra également penser à lui acheter quelques radars, histoire qu’elle évite les excès de maladresse.

En parlant de radars, les accidents font leur bonhomme de chemin. Des camions, des voitures, des bus, tout y passe et ça casse. Il y en a pour tous les mauvais goûts. Des hit-and-run, des glide-and-dive dans le caniveau, des crash-and-die sur le coup ou encore des break-bones-and-fall dans le coma. Comment ne pas en perdre son latin ou son kreol après ça ?

Bon, faudrait peut-être pas trop râler. On l’a appris au Morne, notre souverain Audi-tif qui roule en BMW a l’ouïe fine. Cet Action Man n’apprécie pas le fait que l’on «diboute kriye». Il préfère s’asseoir et cogiter. Les rastas, à qui il a coupé l’herbe sous les pieds, l’auront appris à leurs dépens. Le vénérable, qui sait cultiver son image, s’est ensuite arraché dans un nuage de fumée. Ah, chiche alors !