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Mon petit doigt me dit…
Ce qui fait une grande nation, c’est un esprit réformiste permanent. A Maurice, vous l’aurez remarqué, la réforme est chirurgicale et instantanée dans certains cas seulement. Notamment, dans ceux où ce sont surtout les citoyens qui ont un prix à payer. Autrement, les autres réformes ne sont que de vaines promesses…
D’où les réserves lorsque j’entends, à nouveau, parler de code de conduite électoral. Et le Premier ministre et le leader de l’opposition jouent la carte du consensus sur ce dossier. Je ne peux cependant cacher mon scepticisme. D’autant plus qu’on évoque la possibilité d’un code qui ait force de loi…
On l’a vu, lors de la dernière partielle au No. 8, le code de conduite n’a été qu’un trompe-l’œil. Nous faire, à présent et quasiment à la veille des prochaines législatives, croire que les candidats seront soumis à un code de conduite, c’est une idée qu’il est difficile de concevoir. Mais j’aurais tellement préféré avoir tort…
S’imagine-t-on une campagne électorale à Maurice sans ses «tempos»?
Voit-on les candidats respecter le plafond des dépenses qui leur est imposé?
Pourront-ils faire l’économie des banderoles et affiches?
Sont-ils capables de refuser les «donations» qui proviennent de gros bailleurs de fonds?
Arriveront-ils à respecter un code de langage?
Pourront-ils faire campagne sans faire des promesses d’emplois?
Je vous laisse imaginer la suite…
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