Si l’opposition mène une campagne plus systématique, avec des réunions privées et des meetings annoncés à grands coups d’affi ches, chez l’Alliance sociale, on note une absence de punch sur le terrain. Et, cette absence risque de lui coûter cher.

Le principal allié du Parti travailliste, le PMSD, qui se targue d’avoir un pied bien ancré dans les villes, ne fait plus le poids et représente un boulet pour les Rouges.

Dans certaines villes, dont Quatre- Bornes, la présence bleue devient un obstacle. Même dans les cités, rebaptisées « Résidences » , le PMSD n’arrive plus à jouer son rôle de locomotive.

Par contre, l’opposition, particulièrement le MMM, a tendance à faire une percée dans ces anciennes cités, autrefois des bastions bleus. Toutefois, le MMM n’a pas le même impact dans certaines régions de Vacoas- Phoenix et Quatre Bornes, auprès d’un certain électorat.

Face à ce dilemme, le MMM se sert du MSM, plus précisément du leader du Remake 2000 , sir Anerood Jugnauth, pour partir à la conquête de cette frange de l’électorat qui, soulignonsle, demeure fi dèle aux Rouges.

Sur le terrain, rien n’est joué, ni pour l’opposition, ni pour le régime au pouvoir.