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NEC vs CT Power

28 novembre 2013, 05:58

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Il existe trois raisons qui peuvent pousser un gouvernement à ignorer les recommandations d’une commission qu’il a lui-même créée. Soit le pouvoir agit par arrogance, soit il saisit mal le fondement des résultats de l’enquête qu’il a commandée, ou alors les conclusions de l’instance officielle ne l’arrangent guère. Dans le cas du rapport que la National Energy Commission (NEC) a remis le mois dernier, on peut penser que la troisième explication est la plus probable.

 

Les conclusions de la commission sont implacables. Elles établissent que la politique énergétique du pays doit exclure les énergies fossiles, donc celles qui ne sont pas renouvelables. Non seulement l’exploitation de ces combustibles est à l’origine de problèmes environnementaux, mais elle est économiquement désavantageuse, prévient la commission : «Unless a strong action plan is set and implemented rapidly, it seems that the MID target will not be met…» De surcroît, ajoute-t-elle, «With the cost of fossil fuels set to continue to rise, the time is now ripe to embark on a new energy pathway».

 

La voie préconisée par la NEC érige en axe prioritaire une augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mauricien. Il est possible, explique le rapport, d’atteindre d’ici à 2025 l’objectif de 35 % d’énergies renouvelables. Dans ses projections, la commission démontre que l’offre pourra satisfaire la demande en termes d’énergie, même si le pays se passe totalement de nouvelles centrales à charbon.

 

Mais la commission dit regretter que ces dernières années, le pays avance à reculons dans ce domaine : «While the world these last years has been moving towards more renewable energy, Mauritius over the past decade has been moving in the opposite direction…»

 

Alors, Maurice île Durable n’était qu’un slogan destiné à leurrer les plus crédules et les naïfs ?