Somduth Dulthumun. Quoi en penser ? Qu’en pensons-nous ? Comment se comporter, de façon plus générale, avec toute personne qui irait contre le mauricianisme et ferait la promotion de la division, avec, au bout du compte, risque de haine ?

L’express considère ce genre de personnage dangereux car capable d’allumer le feu communal qui pourrait plonger notre pays dans une crise durable. Comme cela a été le cas ailleurs, notamment dans plusieurs pays africains.  Heureusement qu’on n’en est pas là.

Les journaux libres que Dulthumun brûle, les couleuvres malsaines qu’il ravale, les bottes politiciennes qu’il lèche, les stratégies de morcellement qu’il cultive font de ce Mauricien – ou du moins celui qui devrait se percevoir comme tel avant de se définir comme hindou – un pyromane qui n’a d’égal que ses pirouettes médiatiques.

En phase avec la ligne éditoriale de notre groupe de presse, le destin de tous les Dulthumun est pour nous connu. Il va être dépassé par le mauricianisme.

Du temps du Dr Forget, guide spirituel de l’express et qui avait fait du mauricianisme son cheval de bataille, ces sectaires étaient réduits à néant – le journal leur refusant systématiquement une plate-forme pour répandre leur venin communal. L’express a de tout temps privilégié ce qui contribue à fortifier l’unité de la nation mauricienne. Il s’efforce de faire la différence entre ce qui est sectaire et ce qui est culturel ou religieux. Il accorde tout le soutien nécessaire à la propagation des richesses culturelles et interculturelles de la nation mauricienne. Par contre, il se garde de mettre en exergue des associations ou des courants d’opinion de nature sectaire (entre autres, NMU, Voice of Hindu, Muvman Morisien Afro Kreol.) L’express évite aussi de référencer communalement et de parler, par exemple, d'hindou, de chinois, mais parle de Mauricien de foi hindoue, de Mauricien d'origine chinoise.

Mais les temps ont changé, les ondes ont été libérées, et les moyens de communication se sont multipliés, et de nos jours le monstre de l'intolérance et de la division prend de l'ampleur, car il y a plus en plus de plate-formes pour distiller sa haine.

Pour en revenir à Dulthumun, voilà quelqu'un qui tient sur la MBC un discours incendiaire, alors qu'il siège sur le board de l'IBA, fonction qui demande impartialité et indépendance, puis est défendu au Parlement par nul autre que le Premier ministre. Quelqu'un qui n'hésite pas à déstabiliser le Conseil des religions pour s'accrocher au pouvoir, et qui vient dire que «les gens ne l'ont pas compris». Tout cela pour des raisons bassement politiciennes. C'est pour nous un crime contre le mauricianisme et nous n'allons pas le tolérer.

Nous n’allons pas l’ignorer. Nous choisissons d’en découdre avec lui et les gens de son acabit qui déchirent notre tissu social. Notre conception du journalisme repose sur le bien commun. Ceux à l’esprit étroit, qui oeuvrent pour leurs petits intérêts au détriment du grand nombre, seront et demeureront nos ennemis jurés.