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Nouvelle configuration politique à Rodrigues
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Nouvelle configuration politique à Rodrigues

Le paysage politique de Rodrigues a changé. La bipolarisation Mouvement Rodriguais (MR) /Organisation du Peuple de Rodrigues (OPR) qui a duré pendant 18 ans tire à sa fin. Il faut aujourd’hui compter avec une troisième force. Le Front Patriotique Rodriguais (FPR) qui a été officiellement lancé le mardi1er février 2011. Le parti de Johnson Roussety est loin d’être une formation marginale. Il faut désormais tenir compte de sa présence sur l’échiquier politique.
On peut se poser la question, qu’est ce que cela change. D’abord l’électeur a plus de choix en termes de parti et de programme politique.
En cette année électorale, l’électeur a besoin de savoir, le plus vite possible, quel est le programme de chaque parti et quelle sont les solutions que chacun propose pour résoudre les grands problèmes de Rodrigues à moyen et à long terme.
Il est vrai que pour l’instant la priorité du MR est de montrer l’efficacité du gouvernement régional sans Johnson Roussety. L’OPR et le FPR sont, eux, préoccupés à réclamer des élections anticipées.
Nous sommes normalement dans une année électorale et le citoyen a besoin de mieux connaître les différentes propositions visant à améliorer sa vie. Le parti qui publiera son programme en premier montrera sa considération et son respect pour l’électeur qui a besoin de comprendre où le parti veut conduire le pays.
Il est vrai que dans chaque parti, il y a des inconditionnels qui vont être d’accord avec tous ce que les leaders diront. Mais, il y aussi une tranche de l’électorat qui cherche à mieux comprendre les enjeux avant de faire un choix éclairé.
La question est de savoir qu’est ce que chaque parti va apporter de spécifique en termes de proposition s? Quel rêve chacun va essayer de vendre ? Dans quelle direction chacun veut conduire Rodrigues ? Sur quel aspect les énergies vont être mobilisées, et pour atteindre quel objectif ?
Il est temps d’aider le citoyen à faire son choix politique au delà des sentiments qu’il peut éprouver pour l’un ou l’autre politicien. L’enjeu est trop important pour réduire cet exercice démocratique à des affinités personnelles.
Avec cette nouvelle configuration les spéculations vont bon train par rapport au parti qui dirigera le prochain conseil exécutif.
Pour certains la victoire sera sans appel pour un parti. Pour d’autres, deux partis seront obligés de faire une coalition, avant ou après les élections, pour réunir une majorité confortable. Tout compte fait, c’est le peuple souverain qui décidera.
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