Publicité

Nouvelles de début de semaine…

31 août 2009, 17:07

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Je n’aime pas être fataliste. Mais lorsque les gens auxquels vous vous adressez ne font que broyer du noir, vous finissez par perdre toute confiance en l’avenir. Voire en l’avenir d’un jour.

Qu’est-ce l’avenir d’un jour? C’est pouvoir se dire qu’on est capable de réécrire sa vie de 24 heures avec de l’encre neuve. Ne pas sombrer dans cette infernale routine quotidienne. C’est un peu avec cet espoir qu’on se lève chaque matin pour accueillir le jour.

Et puis les événements vous rattrapent. Vous entendez parler d’une éventuelle hausse du prix du riz. Vous lisez sur des journaux électroniques de l’Australie qu’un Mauricien s’est rendu coupable d’homicide sur la personne de son épouse, une Mauricienne également. Vous vous hasardez dans les grandes affaires politiques pour ne prendre connaissance que du fait que le MMM et le PMSD sont en guerre froide. Ou alors que le PTr a organisé une conférence de presse juste pour jeter un peu plus d’huile sur le feu…

Bref, rien de vraiment réjouissant.

Cela aurait pu n’être qu’une humeur de lundi. Sauf que, ces derniers temps, chaque jour de la semaine ressemble de plus en plus étrangement à un lundi.

Nos décideurs et dirigeants ne font, d’autre part, rien pour arranger les choses. La gestion du dossier de la grippe A laisse place à trop d’interrogations pour ne pas créer une certaine appréhension au sein de l’opinion publique. Il en est de même avec le calendrier scolaire, après la fermeture forcée des écoles.

Dans quelques mois, voire quelques semaines, nous respirerons à pleins poumons l’élaboration du prochain budget et le début d’une campagne électorale. Nous aurions pu esquisser d’autres débats en prévision de ces dates importantes. Nous aurions pu sonner le tocsin contre les idées reçues et les lieux communs.

Il n’en est rien et il n’en sera rien… C’est étonnant notre facilité à accepter le degré zéro du débat et de la réflexion!

Nazim Esoof.