Si le Manchester City de Manuel Pellegrini continue sur ce rythme-là, ses dirigeants devraient penser à engager Sara Jessica Parker, l’héroïne de la série américaine Sex in the City, comme mascotte du club.

Car passer six buts à leurs adversaires semble être une réelle marque de fabrique des nouveaux riches du Sheikh Mansour. Après le Manchester United de Sir Alex Ferguson, qui avait pris un 6-1 à Old Trafford, l’année du sacre des Citizens en championnat, il y a deux ans, ce sont deux clubs londoniens qui sont passés à la casserole : les Spurs de Villas-Boas (6-0) et le leader Arsenal (6-3, samedi).

Si les partenaires de Sergio Agüero sont champions en fin de saison et deviennent aussi réguliers à l’extérieur, on pourra alors dire que le chiffre 6 leur porte bonheur. Et avec 35 buts en 8 matches à domicile, pour une attaque à 47 buts, le Mancuniens obtiennent la réputation de briseurs d’os. Capables de battre n’importe qui, dixit Fernandinho.

Pourtant, sur le terrain, l’écart ne semblait pas si grand entre Arsenal et Man City samedi, mais le réalisme du pensionnaire de l’Etihad Stadium fait toute la différence (6 buts pour 7 tirs cadrés). Comme en Ligue des champions, où quatre clubs anglais seront au tirage des 8es de finale cet après-midi, le moindre détail compte. La prochaine équipe qui se rendra dans l’antre de la machine Citizen se nomme Liverpool, solide dauphin de la Premier League. Une fois de plus portés par un Luisito aux jambes de feu, les Reds ont maîtrisé de bout en bout leur déplacement à Tottenham hier soir crucifiant les Spurs (0-5).

Avec 17 buts en 11 matches de championnat depuis son retour de suspension, Luis Suarez est actuellement le meilleur attaquant du monde. Même les absences de Gerrard et Sturridge n’ont pu empêcher le buteur uruguayen de transmettre sa confiance et sa combativité au reste de l’équipe, dont il était le capitaine hier. On dit souvent qu’un joueur ne fait pas une équipe, mais Suarez est sûrement l’exception qui confirme la règle.