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Testé pour vous: Mon oeil de cyclone

5 janvier 2014, 03:12

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Testé pour vous: Mon oeil de cyclone

Jeudi 2 janvier. J’ai le foie gras. J’ai pris une bonne cuite. Pas la peine de me cuisiner, je vais tout vous raconter. Dehors, le cyclone me file la rage. Il secoue quelques bananiers en ce jour de banané. Les malvoyants de Vacoas, eux, brassent du vent. Madame Kwok, allez leur donner un coup de main. Ou deux claques, c’est vous qui voyez.

 

Pendant ce temps de chien, je décide d’aller bat bis maman pour la troisième fois en deux jours. Je débarque en coup de vent. Au menu : ti puri kari poul. Personally, j’aurais préféré du poisson salé. Pas question de boire de l’alcool, sinon je vais finir avec une Miley Cirrhose, ancienne petite fille Disney qui n’est plus tout à fait blanche comme neige. Je mange comme quatre et parle comme huit. Promis, l’année prochaine, je vais fermer mon clapet. Mais ça, c’est pas gagné.

 

La peau du ventre bien détendue et l’intestin bien distendu, ma clique et moi allons tchaker. En route, des panneaux publicitaires ont été mis à nu. Imprudents téméraires, nous nous dirigeons vers l’Ouest-Ouest-Ouest, à une vitesse de 20 km/h. Nous rallions Flic-en-Flac pour voir si le toofan fait des vagues. Elles atteignent 4 mètres au moins.

 

Faits divers en vue. Des ados, tous bien torchés, ont décidé de mouiller le maillot carré. Encore des inconscients prêts à tout pour faire les intéressants. Après le vin, ils pourraient bien boire la tasse. Des filles, elles, font leur alerte 2. Au loin, j’aperçois un cerf-volant. Non, c’est une dame qui se balade sur la plage. Sa jupe s’est transformée en parachute. Pourvu qu’elle ne fasse pas un vol plané.

 

Après un long silence radio, les après-visionnistes affirment, sans classe aucune, que le danger est passé. L’heure pour nous de regagner le centre et de retrouver notre refuge. Le lendemain matin, le soleil me sourit de ses dents ultra bright. Ce qu’il me dit : lève-toi, il est temps d’aller travailler. La morale de l’histoire ? Bejisa a bien cassé mon nisa.