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Tourisme : la qualité pour parer aux difficultés

10 juin 2013, 10:55

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Remettre l’accent sur un pilier de l’économie nationale, employant directement et indirectement autour de 100 000 personnes et ramenant plus de Rs 40 milliards de revenus au pays. Il y a quelques années, le tourisme était pressenti pour être le moteur du développement socioéconomique national.

 

Depuis trois ans maintenant, le tourisme connaît de sérieuses difficultés avec notamment une baisse dans la croissance des arrivées touristiques, une guerre des prix importante avec des conséquences néfastes pour l’image de marque de la destination et une perte de profitabilité des entreprises dans le secteur.

 

Beachcomber partage régulièrement avec ses lecteurs l’évolution de la situation du secteur touristique mauricien et s’efforce de bien cerner les problèmes auxquels il se trouve confronté. Les solutions concrètes et efficaces dépendent de la justesse du diagnostic. C’est ainsi que nous avons insisté sur le déséquilibre structurel entre l’offre – l’hébergement – et la demande – les arrivées touristiques –, demande qui est tributaire de la disponibilité des sièges d’avion. Ce déséquilibre estimé à un manque de 500 000 touristes en 2012 va s’aggraver car l’offre hôtelière est en train de croître pendant que la demande stagne avec une croissance de 0,3 % pour les quatre premiers mois de l’année 2013.

 

BONNE ENTENTE

 

Pour trouver les solutions aux difficultés que connaît le secteur, il faudrait que les principaux acteurs de l’industrie – les autorités, les opérateurs du secteur et l’aérien – arrivent à s’entendre sur la gravité de la situation, sur les priorités, sur les urgences, de même que sur la recherche de solutions à la cohabitation harmonieuse de nos marchés traditionnels et émergents. La tentation est grande de vouloir tout révolutionner : marchés, destination et produits. Or, on ne se défait pas d’un savoir-faire et d’une identité acquis au cours d’un demi-siècle, soit celle d’une destination qui rime avec notre identité géographique – une île tropicale avec la plage, la mer et le soleil – comme atouts.

 

Fort heureusement, cette identité de destination tropicale balnéaire avec une hôtellerie de qualité plaît aux clients des nouveaux marchés. Qu’il faille développer de nouveaux attraits pour répondre aux nouvelles tendances sur ce que recherchent les touristes provenant des marchés traditionnels ou ce que recherchent les touristes des marchés émergents est normal. Le maître mot reste la qualité.

 

Au niveau de Beachcomber, nous poursuivons notre stratégie pour faire face aux difficultés du moment. Cela consiste en une gestion rigoureuse des coûts d’opération, une écoute très attentive des différents marchés pour s’adapter à la demande, des initiatives pour exploiter le potentiel des nouveaux marchés et un approfondissement de l’utilisation des nouvelles technologies au service de la promotion et de la vente de nos hôtels. 2013 sera une année décisive pour le projet Royal Palm Marrakech. Les temps forts du projet seront l’inauguration des premiers neuf trous du golf, la livraison des premières villas, l’ouverture de l’hôtel en décembre.

 

En attendant, il nous faut serrer les coudes pour faire face aux difficultés actuelles que connaît le tourisme mauricien.