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Unité nationale : vivante, vécue, vraie

5 avril 2013, 10:41

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En attendant le nettoyage et les réparations se poursuivent sans relâche. Bravo à notre République pour l’amitié et l’amour partagés, pour cette résurrection !

Les mesures à prendre pour prévenir une répétition sont maintenant la priorité. Nous avons l’exemple vécu, de loin, du tsunami de 2001, qui fut suivi par des mesures prises par la communauté internationale, coordonnées par l’UNESCO, pour installer des balises flottantes dans les océans Indien et Pacifique, qui donneront l’alerte à temps en cas de nouveau tsunami. La météorologie n’est certes pas une science infaillible. Les prédictions du temps dépendent de la précision des données disponibles et de l’expertise des météorologues. (Le site de la Mauritius Meteorological Services du samedi 30 mars annonçait «NO WARNING», «no torrentiel rainwarning in force» et prédisait pour la région de Port-Louis, ce jour-là, «quelques millimètres de pluie». Il y tomba 152 mm : difi sil pli fos ki sa !)

 

Par exemple, avec un radar performant, fournisseur de données continues, on est mieux à même de prédire cyclones et tempêtes, pluies torrentielles et orages. Suivi évidemment par la communication rapide et précise, à travers les médias, à la population. Tout ceci, appuyé par des mesures de protection structurelle, telles que la bonne canalisation des eaux de pluie, la démolition de bâtiments et autres murs illégaux qui y font obstruction, etc. Sans oublier un mécanisme fi able et non corrompu d’approbations de permis de constructions. Qui, par exemple, a fait le design et qui a approuvé l’underpass menant de Rogers au Caudan, vrai piège à rats, sans issue de secours ?

 

Dans une nation aussi développée que Maurice aujourd’hui, il doit exister ces protocoles préventifs qui seront activés en cas de catastrophes naturelles, telles qu’inondations et tsunamis, cyclones, éruptions volcaniques, tremblement de terres et soudaines intempéries liées au changement climatique. Aussi bien que celle liée aux activités humaines comme la pollution que causeraient un gros pétrolier échoué sur nos côtes, un nuage radioactif venant d’ailleurs, un accident aérien, un incendie incontrôlable, une attaque terroriste, un take-over par la mafia des instances de gouvernance ou des secteurs financiers, l’exclusion continue d’une section de la population, d’autres bagarres interethniques, etc.

 

Prevention is better than cure. Et c’est là où la pratique de confier des responsabilités au niveau national aux meilleures compétences disponibles (au lieu de enn nou ban) a une importance capitale dans la gouvernance de ce pays. Avis au ministre de l’Intérieur.

 

 

Après les pluies torrentielles de février 2013, nous avons failli, en tant que nation, pour n’avoir pas pris de mesures correctives dans précisément cette partie de Port-Louis inondée il y a quelques mois. Ne manquons pas le coche cette fois encore !