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Von Mally-Roussety amis d’hier et pires ennemis aujourd’hui
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Von Mally-Roussety amis d’hier et pires ennemis aujourd’hui

Des amis d’hier peuvent devenir nos pires ennemis. C’est ce qu’on a tendance à penser en écoutant certains discours politiques ces jours ci.
Depuis que Johnson Roussety n’est plus membre du Mouvement Rodriguais, c’est la guerre ouverte entre les anciens camarades de combat. D’un coté comme de l’autre on fait tout pour ternir l’image de ceux qui étaient des alliés il y a quelques jours. On dira que c’est de la politique et que c’est de bonne guerre.
Mais, cela frise l’indécence et le ridicule quand les anciens membres d’un même conseil exécutif se mettent à se critiquer mutuellement sur les méthodes de travail et les décisions dont ils étaient tous associés pendant au moins quatre ans.
Quand Nicolas Von Mally affirme qu’il y avait du désordre au niveau de la gestion des terres de l’Etat, ce n’est pas uniquement sur Johnson Roussety qu’il jette le blâme, mais sur l’ensemble du conseil exécutif qui était normalement solidaire des décisions prises à l’époque.
Est ce que nos décideurs politiques ont la mémoire si courte ? Ou bien cela révèle une méthode de travail qui ne favorise pas la prise de décisions collectives ?
Force est de constater que cette notion de responsabilité collective et de solidarité gouvernementale ne sont pas bien intégrées chez certains de nos politiciens. C’est d’ailleurs une des raisons qui a causé la chute du premier gouvernement régional
Au cours de sa conférence de presse de mercredi dernier, Johnson Roussety a admis lui même qu’une de ses erreurs c’est de n’avoir pas suffisamment associé d’autres personnes dans la prise de décisions. C’est un aveu de taille. Reconnaître ses erreurs c’est faire un grand pas dans la bonne direction. Cette vertu n’est pas donnée à certains politiciens qui se placent au dessus des autres. Reconnaître ses erreurs c’est une chose. Mais il faut encore prendre des dispositions pour les éviter dans l’avenir.
Nous sommes tous habités par la tentation de décider tout seul ou de laisser les autres décider. Cela se passe souvent dans nos différentes réunions d’association. Associer vraiment d’autres personnes dans la prise de décision, cela demande de l’humilité et cela s’apprend.
Si cet apprentissage pouvait commencer dans nos familles, nos clubs de jeunesses, nos comités de village et nos différentes associations ; il y aurait moins de conflits dans les groupes sociaux et les instances politiques.
Comme quoi nous avons les politiciens que nous fabriquons et que nous méritons.
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