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WoMan United
Coup de boule. Allons-y droit au but. Être une femme, c’est du sport. Comme Giggs et Rooney, elle se mouille le maillot. Quelle que soit l’équipe, McMamawoman, elle, fait mieux que de taper dans la baballe, c’est une dure à cuire. A tel point que même Zlatan en est fan.
Il faut dire que les courses, elle connaît. A la fois arbitre, gardien et entraîneur, elle joue sur tous les fronts, sans feinte et sans botter en touche. Elle fait un carton, qu’il soit rouge ou jaune, même si on lui en fait voir de toutes les couleurs.
Dès le réveil, elle enfile ses crampons. Elle quadrille le terrain, fer à repasser, bouilloire et théière en main. Elle amorti les querelles entre les enfants, jongle avec les tâches, la ménagère, se foule les cotes pour monsieur, tel un libéro, malgré son statut de femme libérée.
Un contrôle de la poitrine plus tard, elle atterri sur son lieu de travail ou elle affronte d’autres adversaires. Passes décisives, pichenettes, tacles, reprises de volée, droit dans le filet. La championne joue dans la ligue des grands. Sa force mentale pèse de tout son poids, l’attaquant n’est pas de taille.
De retour à la maison, elle joue les prolongations. Elle attaque le diner, même si Monsieur joue les remplaçants en cuisine de temps en temps. Malgré la tactique bien rodée, elle bute sur l’heure, ne sait plus où donner de la tête, invoque la Main de Dieu. Elle a les boules.
Troisième mi-temps. Monsieur couché, les enfants aussi, la meneuse de jeu se consacre un peu de temps. Elle troque ses gants pour enfiler sa robe de velours. Malgré les crocs-en-jambe, elle reste debout. D’aucuns ont du mâle à lui couper le sifflet.
Du coup, pour la battre, certains lui mettent des coups de pieds arrêtés, elle encaisse les coups francs. Ce n’est qu’à ce prix-là que des faibles peuvent gagner à ce jeu. Mais pas le set, ni le match.
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