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Bonne-Terre
Il apprend d’une tierce personne la disparition de sa fille d’un shelter
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Bonne-Terre
Il apprend d’une tierce personne la disparition de sa fille d’un shelter
(Photo d'illustration)
La fille de ce trentenaire, âgée de 14 ans, avait été placée dans un shelter après que la police a découvert que sa mère tentait de la vendre. Elle vivait avec son père depuis sa naissance, et ce n’est qu’il y a deux ans qu’elle est partie vivre auprès de sa mère. La cour avait ordonné qu’elle soit placée pour un mois, mais pendant son séjour, elle est parvenue à prendre la fuite, avec une autre résidente du centre. Ce qui laisse ce père perplexe, c’est que ni le centre ni la Child Development Unit (CDU) ne l’ont informé de la fugue de sa fille. Il a fallu qu’il prenne contact avec la travailleuse sociale Jenssy Sabapathee, et c’est elle qui s’est démenée pour que la Brigade pour la protection de la famille retrouve l’adolescente. Il y a une quinzaine de jours, Didier* reçoit un appel d’une connaissance qui l’informe qu’il a eu des informations d’un employé du centre où sa fille est placée, indiquant que cette dernière a fugué. Il essaie par tous les moyens de prendre contact avec la CDU, en vain. Quelques jours plus tôt, il avait pourtant eu des informations selon lesquelles sa fille recevait un téléphone pour l’utiliser alors qu’elle était dans le shelter et qu’elle avait fait part de son intention de prendre la fuite. «J’avais informé le responsable du centre», confie le père. Au bout de plus de deux semaines, il apprend que sa fille est parvenue à fuguer. Elle «est restée douze jours dehors alors qu’elle était censée être sous la responsabilité de la CDU, sans que je ne sois au courant. Ma fille était à Camp-Levieux chez des gens que je ne connais pas. J’ai appris qu’elle a fait un piercing dans le shelter. Il est supposé y avoir plus de discipline et de sévérité, mais tel n’est pas le cas.» Le père a également porté plainte contre la CDU. Il attend une explication du ministère. Nous avons de notre côté essayé d’avoir une réaction du ministère, mais en vain.
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