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«Vimen leaks 2»

«Il aurait déjà dû y avoir une arrestation», dit Bruneau Laurette

18 mars 2025, 11:30

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«Il aurait déjà dû y avoir une arrestation», dit Bruneau Laurette

Ensam Sitwayen, de Bruneau Laurette, a tenu une conférence de presse, ce mardi 18 mars. L’activiste est revenu sur l’affaire Vimen Sabapati et la déposition de l’ex-Woman Police Constable (WPC) Goomanee au Central Crime Investigation Department contre ses ex-collègues de la défunte Special Striking Team (SST).

Commentant la vidéo qui a circulé dans les médias après la déclaration de l’ex-WPC, montrant le sac de Vimen Sabapati qui aurait été manipulé ainsi que les entrées du diary book ne correspondant pas au fil des événements de son arrestation, Bruneau Laurette estime qu’il aurait déjà dû y avoir une arrestation face à cette maldonne.

«Nous, d’honnêtes citoyens, nous sommes fatigués de dénoncer un système mafieux. Il y a des cas où des gens se retrouvent en détention pendant plusieurs mois et n’ont pas la chance d’être encadrés par des avocats pour les aider. Lorsque nous sommes en détention et que nous demandons notre remise en liberté sous caution, la première chose que dit la police, c’est qu’il y a des reasonable suspicions. Et là, après la déposition de l’ex-policière Goomanee, n’y a-t-il pas de reasonable suspicions pour complot ? Est-ce que de simples citoyens continueront à être victimes d’une police mafieuse ?»

Bruneau Laurette a demandé au nouveau commissaire de police et aux instances concernées de prendre leurs responsabilités. «Komie tan pou kontinie koum sa? Lapolis ankor pe toler baron ladrog. Sa lekip SST-la, pena zis denonsiasion planting, me osi extorsion de fon. Eski pann ler pou met enn komision danket lor sa lekip SST-la, avek tou sa konplint ki ena kont zot?» s’est-il questionné.

Il a aussi demandé à la Financial Crimes Commission de prendre ses responsabilités, s’interrogeant sur l’état d’avancement de l’enquête concernant des allégations de vol de plusieurs millions de roupies chez un médecin, lors d’une descente effectuée par des membres de l’ex-SST.

Commentant la plainte de l’ex-WPC Goomanee, qui a été référée à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC), il s’est demandé si l’on cherchait un échappatoire à ces policiers. «Eski pe avoy sa dosie-la IPCC pou ki bannla escape, alor ki IPCC pena power of arrest?», a souligné Bruneau Laurette.

Selon lui, il y a des similitudes entre des colis qui avaient été saisis en 2021 lors d’une opération à Baie-du-Tombeau et la drogue retrouvée dans le sac de Vimen Sabapati. Il a aussi dit espérer que l’enquête concernant la drogue découverte dans la salle de bain de l’Anti Drug and Smuggling Unit à Rose-Hill ne finirait pas dans un tiroir. Bruneau Laurette estime qu’il est temps de donner à l’IPCC des powers of arrest pour assurer le bon fonctionnement de ses enquêtes.

De plus, il a dénoncé le fait que deux enquêteurs, dont un haut gradé, aient refusé de prendre en compte des révélations qu’il vou-lait faire dans son statement. Il a fallu l’insistance de son avocat pour que les policiers incluent tout ce qu’il avait dit dans son statement.

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