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Children’s court

Il écope d’une amende de Rs 5000 pour avoir tenté de «corriger» son neveu

26 décembre 2023, 13:00

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Il écope d’une amende de Rs 5000 pour avoir tenté de «corriger» son neveu

La magistrate Doorgeshnee Mooloo, siégeant à la Children’s Court, a imposé une amende de Rs 5000 à un habitant de St-Martin pour avoir agressé son neveu de 11 ans dans le but de le «remettre sur le droit chemin». Aujourd’hui âgé de 13 ans, l’enfant avait rapporté que son oncle l’avait empêché de se rendre chez son cousin et l’avait agressé avec une vitre. En prononçant un verdict de culpabilité à l’encontre de l’accusé, la magistrate a souligné l’importance de protéger les enfants contre la violence familiale et d’assurer la responsabilité des auteurs de tels actes répréhensibles.

L’accusé, âgé de 42 ans, a été reconnu coupable d’agression en vertu de l’article 230(1) du Code pénal. Le mineur avait choisi de témoigner à huis clos dans cette affaire, tandis que son oncle avait plaidé non coupable et s’était représenté inops consilii (NdlR, sans représentant légal). Le représentant du ministère public, le Conseiller, a pris en charge l’affaire. À la police, l’accusé avait déclaré qu’il n’avait aucune explication à donner. L’enfant a expliqué devant le tribunal que, le 3 novembre 2021, alors qu’il se rendait chez son cousin qui l’avait appelé, son oncle l’avait empêché en poussant une porte vitrée contre lui. L’enfant avait été blessé à son pouce droit et à son majeur droit, nécessitant des soins à l’hôpital. À la fin de la présentation de l’affaire par le ministère public, l’accusé a choisi de s’exprimer depuis le box des accusés. Il a admis avoir agressé d’autres enfants par le passé, justifiant cette violence comme un moyen de les remettre sur le droit chemin.

L’article 230(1) du Code pénal prévoit une peine maximale de deux ans de prison et une amende maximale de Rs 50 000 pour une agression n’entraînant pas de maladie ou d’incapacité au travail personnel. En se référant à des précédents jurisprudentiels, le tribunal a souligné que les aveux volontaires de l’accusé constituaient la preuve la plus probante contre lui. La magistrate Mooloo a prononcé un verdict de culpabilité, mettant en lumière l’importance de protéger les enfants de la violence familiale et d’assurer la responsabilité des auteurs de tels actes répréhensibles. Elle a ajouté : «Cette affaire souligne également la nécessité de sensibiliser davantage la société à ces problématiques. Une confession n’est comparable à aucune autre forme de preuve. La confession personnelle d’un suspect est probablement la preuve la plus probante et préjudiciable qui puisse être admise contre lui, constituant la source la plus fiable et inattaquable d’informations sur sa conduite passée.»