Treize semaines de prison. L’acte de cet homme de 45 ans, qui avait montré une photo de ses parties intimes à une mineure qui marchait sur la route, n’est pas resté impuni. Vijay Anand Ruttun a écopé de la prison sous une accusation formelle de child pornography la semaine dernière devant la Children’s court.

Selon la déclaration de l’accusé dans la présente affaire qui date de cette année, il marchait dans la direction opposée à celle de la mineure. Arrivant à son niveau, il s’est tourné vers la direction dans laquelle la fille marchait et lui a montré son téléphone avec la photo en question. Choquée, la collégienne de 13 ans s’est enfuie de cet endroit.

Poursuivi, le quadragénaire a présenté ses excuses en cour et a promis qu’il ne commettrait jamais ce crime à l'avenir tout en demandant la clémence de la cour, étant donné, dit-il, qu’il a deux enfants sous sa garde. En guise d’atténuation, l’accusé a ajouté qu’il était le seul soutien de sa famille.

À la suite de l'incident, l'enfant a été traumatisée. Le tribunal a tenu à réitérer son avertissement contre les agresseurs d’enfants. «Nous avons dans cette affaire une enfant innocente qui n’avait que 13 ans lorsqu’on lui a montré de manière inattendue une photo indécente de l’accusé sur son téléphone. Ainsi, la cour considère que la jeune fille s’est retrouvée dans la situation la plus vulnérable alors qu’elle marchait sur la route principale, en provenance du collège», note la magistrate Dinya-Mooloo.

Elle poursuit qu’elle est d’avis que les facteurs aggravants l’emportent sur les circonstances atténuantes dont la situation familiale de l’accusé. «L’infraction commise sur la mineure par l’accusé est en effet grave. Par conséquent, l’imposition d’une peine non privative de liberté ne peut être envisagée», relève la magistrate qui considère le nombre de cas qui augmente par rapport à des abus sexuels sur des enfants.