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Frustration de résidents
Inaction de la police de Vallée-Pitot face à la pollution sonore et autres problèmes : Un manquement à la loi et à la justice
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Frustration de résidents
Inaction de la police de Vallée-Pitot face à la pollution sonore et autres problèmes : Un manquement à la loi et à la justice

La tranquillité publique et la sécurité des citoyens sont des principes fondamentaux que les forces de l’ordre doivent garantir. Cependant, à Vallée-Pitot, plusieurs résidents expriment leur frustration face à l’inaction des autorités concernant les nuisances sonores persistantes, ainsi que d’autres problèmes tels que la drogue, les violences verbales et domestiques. Malgré des appels répétés, ces citoyens font face à des réponses décevantes, voire intimidantes, de la part des forces de l’ordre. Cette situation soulève de sérieuses interrogations sur l’engagement de la police à protéger les habitants.
Des témoignages accablants
De nombreux résidents rapportent que leurs appels à la police restent souvent sans suite. L’un d’entre eux raconte : «J’avais appelé la police car deux jeunes se droguaient près de chez moi. J’ai attendu, caché avec ma moto, mais la police n’est jamais venue.» Il s’inquiète pour l’éducation morale de sa fille mineure, exposée à de tels comportements sans intervention des autorités.
Une autre habitante décrit une expérience similaire : «J’avais contacté la police après avoir été insultée par un groupe de vagabonds. Plutôt que d’enquêter, les policiers ont intimidé mon fils, l’accusant d’être à l’origine du problème. Au lieu de protéger les victimes, la police les culpabilise.»
D’autres dénoncent un manque de réactivité face à la violence domestique. Un habitant confie : «J’ai appelé la police plusieurs fois pour signaler des cas de violence domestique. La réponse était toujours la même : ‘‘Nous n’avons pas de véhicule disponible’’. Cette indifférence est frustrante et laisse un sentiment d’abandon.»
Le dernier incident en date remonte au jeudi 13 février, à 21 heures. Une fonctionnaire se plaint d’un voisin diffusant des lectures au micro et au haut-parleur à volume maximal. «J’ai signalé le bruit à 22 heures, mais j’ai seulement vu une voiture de police passer sans intervenir. J’ai rappelé à 23 heures et, au lieu de me rassurer, on m’a menacée de révéler mon identité, alors que l’anonymat est préférable dans des conflits de voisinage», déplore-t-elle. Elle demande l’intervention du commissaire de police.
La réaction du Dr Farhad Aumeer
Interrogé sur le sujet, le député Farhad Aumeer estime qu’il ne faut pas généraliser l’inaction de la police. «La police est très professionnelle, mais elle est parfois surmenée par des problèmes sociétaux tels que la drogue, le vol et la violence. Toutefois, j’ai signalé récemment deux officiers de Vallée-Pitot à leur supérieur pour excès de zèle. Un petit groupe d’agents adopte une attitude discriminatoire envers certains habitants, les percevant comme des fauteurs de troubles. Néanmoins, avec le nouveau gouvernement, la situation s’améliore», explique-t-il. Il s’engage à veiller à ce que la police soit impartiale, courtoise et respectueuse.
La divulgation de l’identité d’un plaignant n’est pas obligatoire
Concernant la demande d’identification des plaignants, Mᵉ Arshaad Inder rappelle que «la police doit agir dès qu’elle reçoit un appel anonyme et consigner l’heure et la nature de la plainte. Une reasonable suspicion suffit pour intervenir, notamment en cas de pollution sonore. L’identité du dénonciateur est donc sans pertinence.»
Mᵉ Somand Adheen Kumar précise que les Environment Protection (Control of Noise) Regulations 2022 prévoient une amende de Rs 10 000 pour les responsables de nuisances sonores, avec un délai de 21 jours pour le paiement. En cas de non-règlement, l’amende est triplée. «La police a l’obligation d’intervenir et d’appliquer ces règlements afin de préserver la tranquillité publique», souligne-t-il.
Mᵉ Parwaiz Modaykhan fait également référence à l’Environment Protection Act, qui interdit toute nuisance sonore excessive. *«Les limites sonores sont strictement encadrées en fonction de l’heure. Les contrevenants risquent des amendes de Rs 10 000 à Rs 50 000 pour une première infraction, et jusqu’à Rs 100 000, voire une peine de prison, en cas de récidive.»
De son côté, le chef inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office assure que les doléances des habitants ont été transmises aux responsables et que des mesures correctives seront prises.
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