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Résidence Malherbes

Infrastructures à l’abandon: l’exaspération des habitants

5 février 2024, 16:11

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Infrastructures à l’abandon: l’exaspération des habitants

Des infrastructures sportives abandonnées et le ras-le-bol des habitants de Résidence Malherbes

Ces images persistent dans l’esprit des habitants de Résidence Malherbes. La joie qu’ils avaient ressentie il y a quelques années lorsque les autorités leur avaient fait des promesses d’infrastructures sportives est toujours présente. Mais après six années d’attente, ils espèrent toujours le jour où ils pourront utiliser ces installations. Une situation qui préoccupe Anne Robert, membre d’En Avant Moris de la circonscription n°17.

Que ce soit sur le terrain de football, où les infrastructures menacent de s’effondrer, le terrain de basket, envahi par les herbes folles, ou encore dans le centre MUGA qui est resté dans le même état depuis 2018, les habitants de cette région de Curepipe sont agacés par la situation. François Antonio, président de la Force Vive de Malherbes, met en lumière les différents projets réalisés par les autorités. «En 2018, la construction des infrastructures pour un MUGA avait débuté et elle est même complétée. Cependant, à ce jour, aucune inauguration n’a été faite et les équipements sont dans à l’abandon. Les structures sont déjà rouillées et la nature a commencé à reprendre ses droits.» Il ajoute qu’à plusieurs reprises, le Premier ministre adjoint, Steven Obeegadoo, le ministre de la Jeunesse et des sports, Stephan Toussaint, et les membres de la municipalité sont venus inspecter les lieux, mais aucune décision n’a encore été prise.
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Mais ce n’est pas tout. Le centre de jeunesse a été fermé en 2023 pour rénovation. «Cela n’a toujours pas commencé, et il semble ne pas y avoir de plan de travail entre la municipalité et les ministères concernés. On n’a aucune idée de quand elle débutera et quand elle se terminera. Du coup, les jeunes, et même les moins jeunes, n’ont aucun lieu où ils peuvent se rencontrer pour discuter ou même organiser des parties de jeu.Il en va de même pour le terrain de basket construit en 2019 et qui se trouve dans un état de délabrement…» Face à cette situation, En Avant Moris ne peut rester insensible. Anne Robert espère apporter un peu de changement à la mentalité défaitiste des habitants. «Ces personnes ont le sentiment d’être abandonnées. Nous allons essayer de changer cette mentalité. Il faut transformer la vie des gens, soit tirer la ville de l’abandon pour l’emmener vers l’abondance.»