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Meurtre de sa belle-mère en 2014
Innocent, mais débouté dans ses réclamations pour son arrestation
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Meurtre de sa belle-mère en 2014
Innocent, mais débouté dans ses réclamations pour son arrestation
Neuf ans après son arrestation, la cour intermédiaire a rejeté les réclamations de Vadivel Canagasabay, arrêté dans le cadre du meurtre de sa belle-mère, Sirnum Mardaye, en 2014. Il réclamait des dommages de Rs 500 000 à l’État et aux forces de l’ordre, contestant son arrestation et alléguant avoir subi des mauvais traitements pendant sa détention. D’autres suspects avaient été arrêtés et condamnés dans cette affaire, tandis que Vadivel Canagasabay avait été blanchi. Le magistrat Medhaven Armoogum a cependant trouvé que son arrestation n’était pas arbitraire et que la police avait des éléments objectifs justifiant son action initiale.
Le corps de Sirnum Mardaye avait été découvert quelques jours après la fête de Divali en 2014. Vadivel Canagasabay avait été repéré dans les environs quelques jours avant que le cadavre ne soit découvert. La police, se basant sur l’état de décomposition du corps, a conclu que le meurtre avait probablement eu lieu pendant cette période. De plus, des témoins avaient affirmé avoir vu le gendre rôder autour de la maison de la victime à plusieurs reprises dans le passé. Le plaignant et sa femme étaient les dernières personnes à avoir rencontré la victime avant sa mort.
La police avait souligné l’absence de signes d’effraction, suggérant que l’agresseur était probablement quelqu’un que la victime connaissait. En conséquence, Vadivel Canagasabay était devenu le principal suspect et avait été arrêté. Malgré la conviction initiale de la police, l’affaire avait pris un tournant inattendu. Trois autres suspects ont été arrêtés et ont avoué le meurtre de Sirnum Mardaye. Ils ont déjà fait face à un procès l’année dernière et ont été condamnés à dix ans de prison. Les charges provisoires contre Vadivel Canagasabay ont donc été abandonnées sur les conseils du Directeur des poursuites publiques.
Le magistrat a souligné que, conformément à la Constitution, une arrestation peut être effectuée sur la base d’un soupçon raisonnable de commission d’une infraction criminelle. La cour a rejeté l’allégation du plaignant selon laquelle son arrestation était arbitraire. En revanche, elle a noté que la police avait des éléments objectifs justifiant son action initiale. Concernant les allégations de mauvais traitements, la cour a examiné les témoignages médicaux. Les médecins n’ont trouvé aucune preuve de blessure ou maltraitance physique sur le plaignant. De plus, la cour a souligné l’absence de plainte de brutalité policière du plaignant lors de son interrogatoire initial. Le magistrat Armoogum a souligné que les éléments présentés ne prouvaient pas de manière concluante, l’arbitraire de l’arrestation, ni les mauvais traitements allégués.
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