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Riambel

Insultes à l’encontre de deux députés à African Town: qui dit vrai ?

20 juillet 2024, 18:00

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Insultes à l’encontre de deux députés à African Town: qui dit vrai ?

Marie Rose Randamy, plus connue comme Melody relate qu’elle a été contrariée par la façon dont la députée Sandra Mayotte lui a parlé.

Cela s’est passé le lundi 15 juillet lorsque les deux députés du Mouvement socialiste militant (MSM) de la circonscription n°14 (Savanne-Rivière-Noire), Sandra Mayotte et Prakash Ramchurrun, se sont rendus pour une visite des lieux à African Town, à Riambel. Une habitante, Marie Rose Randamy, plus connue comme Melody s’est verbalement prise à eux, exprimant son mécontentement face à leur présence, pendant qu’un autre membre de la famille diffusait la scène en direct sur Facebook.

Sollicité, Prakash Ramchurrun explique que l’incident s’est produit après ladite visite, qui concernait des travaux d’asphaltage du chemin à African Town. «Je suis étonné car pendant que j’étais là-bas, je n’ai rien perçu de ‘mal tourné’. La visite s’est très bien terminée. Par la suite, il a été question d’une personne qui était mécontente et c’est à travers Facebook que j’ai appris qu’une telle chose était arrivée.»

La députée Sandra Mayotte nous livre cependant une toute autre version des faits, bien que, tout comme son colistier, elle estime que cet incident isolé ne reflète pas la réalité du terrain. «Nous avons effectué une visite des lieux à la demande des habitants, au cours de laquelle un homme nous a demandé à plusieurs reprises d’aller voir l’état de sa maison et à la fin de notre visite, nous nous sommes rendus sur place.» Un acte de bonne foi qui aurait mal tourné. «Une dame dans le voisinage a commencé à proférer des injures alors que nous étions dans la cour de cet homme, hurlant pour dire que nous n’étions pas les bienvenus.» Les faits se sont bel et bien produits en présence d’elle-même, de Prakash Ramchurrun ainsi que des officiers et des représentants du conseil de district, précise Sandra Mayotte. Par la suite, ils ont préféré quitter le lieu.

Point commun toutefois : les deux députés ont décidé de ne pas porter plainte auprès de la police après l’incident. «La majorité des gens sont satisfaits de notre travail et nous continuerons à le faire», confie Sandra Mayotte. Pour Prakash Ramchurrun, «lorsque la totalité de notre visite s’est bien déroulée et qu’il n’y a pas eu d’échange à ce propos, nous n’avons pas jugé important d’aller porter plainte».

Par ailleurs, selon les informations que nous avons recueillies sur le terrain, l’incident se serait produit quand «les députés sont entrés dans la maison de la dame, accompagnés de son époux, pour voir ce qui pouvait être fait pour en améliorer l’état. Ils avaient parlé à l’époux également avant les élections de 2019 et en cinq ans, ils n’ont jamais rien fait pour l’aider. Maintenant, ils sont revenus avec de faux prétextes pour aider afin d’obtenir des votes de la famille», disent plus d’un.

Marie Rose Randamy, la dame qui s’est verbalement prise aux deux députés, relate que «quand j’ai vu la foule et les députés dans ma maison, j’ai demandé à mon époux pourquoi ils étaient là. Ce à quoi Sandra Mayotte a répondu de manière agressive. Li dir mwa ey ki été sa ? Tir sa met sa laba. Mo pa pé gagne zafer ar twa, mo pé gagn zafer ek missier la. J’ai été contrariée par la façon dont elle m’a parlé car moi je m’adressais à mon époux et, furieuse, je leur ai demandé de partir. Ce n’est pas le Parlement kot ou pou vinn met mwa dehor. C’est ma maison».