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«Juristconsult Investment Summit»
Investir, innover, se démarquer… Clés du succès
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«Juristconsult Investment Summit»
Investir, innover, se démarquer… Clés du succès
Travaux de l’édition 2024 du «Juristconsult Investment Summit», le 18 avril.
Refuser sciemment de recourir aux potentiels et aux possibilités qu’offre une stratégie qui fonde son évolution sur l’innovation, dans un environnement où les technologies innovantes ont la capacité de donner un coup de vieux aux initiatives les plus récentes, c’est se laisser dépasser. L’investissement qui s’articule autour des moyens dont une entreprise a tant besoin pour se relancer, et rebondir face à des défis susceptibles de constituer une menace pour son maintien en activité, n’est pas à l’abri d’un tel risque. Ainsi, les facteurs susceptibles d’avoir un impact direct sur l’investissement ont été au centre des échanges et des débats de l’édition 2024 du Juristconsult Investment Summit. Les travaux se sont déroulés le 18 avril à Andrea Lodges.
Les thématiques identifiées sont celles qui ont un impact sur l’investissement en tant que facteur indispensable pour que la croissance économique soit accessible dans un monde marqué par le phénomène de transition permanente. Elles comprennent la nécessité de tenir compte des enjeux associés aux critères d’un modèle de développement où une entreprise se préoccupe de l’impact de ses activités sur son environnement naturel immédiat et la communauté humaine qui évolue à sa proximité, tout en disposant d’un protocole pour divulguer en toute transparence ce qu’elle est en train de faire pour assurer l’intégration des principes inspirés du concept environnement, social et de gouvernance dans la stratégie des compagnies à créer de la richesse.
D’autres thématiques ont été, entre autres, la mise en place des projets d’investissement avec une finalité bien définie ; l’assurance que les données ayant trait à la durabilité environnementale et sociale soient conçues et produites selon les normes établies ; les moyens appropriés devant permettre l’évaluation de l’impact du nouveau venu sur la scène des technologies innovantes à savoir l’intelligence artificielle ; un état des lieux des effets sur les opérations des entreprises de la fintech qui a pour finalité de proposer des solutions et des services bancaires ou financiers inspirés du numérique, et l’étude du devenir du centre mauricien des services financiers. Également à l’agenda de cette plateforme, la prévention et la résolution de litiges.
Au fil des années, le Juristconsult Investment Summit s’est positionné comme un rendez-vous incontournable où les chefs de file des industries, les experts et les professionnels de divers domaines d’activités socio-économiques passent en revue la nature et la spécificité de nouvelles tendances et phénomènes qui poussent les acteurs des secteurs public et privé à repenser leur copie afin de pouvoir intégrer, dans leur mode opératoire, les implications qui y sont associées. Marc Hein, Senior Counsel et président du cabinet Juristconsult, a parlé de son souhait que cette plateforme soit en bonne position pour être considérée à l’avenir comme «le mini-Davos à la mauricienne».
Il a ainsi déclaré : «Je pense sincèrement que Maurice n’a pas exploité tout le potentiel dont il dispose dans le domaine de l’investissement. Le pays est en mesure de mieux faire sur ce plan. Ce pressant appel pour se pencher davantage sur l’investissement est le fait que c’est sur la base d’un modèle d’investissement qui veut être bénéfique à tout un chacun que nous pouvons traduire le développement économique dans les faits, promouvoir un environnement qui favorise la création d’emplois, et instaurer les conditions qui sont susceptibles de contribuer au relèvement du niveau de vie.» Il estime qu’il y a trois secteurs où le pays doit s’offrir de nouvelles orientations : le secteur boursier, l’émigration et l’immigration de compétences.«Il est indispensable, explique Marc Hein, pour la Stock Exchange of Mauritius de se pencher sérieusement sur les possibilités qui peuvent contribuer à renforcer les efforts déployés jusqu’ici pour étendre davantage la visibilité du secteur boursier mauricien à l’international. D’ajouter qu’avec l’arrivée de nouvelles banques, il sera donc possible d’aider à créer de la substance afin qu’une entité basée sur le territoire mauricien puisse bel et bien faire la démonstration que Maurice soit sa résidence fiscale et, dans le même souffle, donne ainsi la garantie que les fonds destinés à satisfaire les demandes de financement proviennent de nulle part que de Maurice.
«Une des pistes susceptibles d’augmenter la chance de nos jeunes qui veulent tenter une aventure professionnelle à l’étranger de décrocher plus facilement un boulot dans leur pays d’accueil, c’est de relever le niveau de compétences au sein des entreprises qui évoluent dans le secteur de l’externalisation qu’est le Business Process Outsourcing. Avec la politique d’ouverture de ses frontières économiques, il n’est pas interdit de penser qu’il existe dans le pays une communauté d’expatriés dont le nombre est non négligeable. Il est plus que jamais temps de réfléchir sur la possibilité de concevoir un cadre de vie à son intention.»*
C’est d’ailleurs le secteur mauricien des services financiers qui a retenu l’attention d’Aziz Mebarek, fondateur et administrateur associé d’AfricInvest, un acteur de premier rang dans le segment qui favorise l’investissement de ses fonds propres dans des sociétés tierces comme dans celui des services financiers. «La venue sur son territoire d’investisseurs tant régionaux que mondiaux, a-t-il souligné, est la parfaite illustration de la réussite enregistrée par le secteur mauricien des services financiers. Le mode de fonctionnement des opérations de ce centre est en parfaite harmonie avec les exigences des normes internationales les plus contraignantes. C’est ce qui explique, en grande partie, le choix de la destination par les gestionnaires de fonds africains pour ce qui est de la structuration des transactions multinationales dans le cadre des dispositions des fonds spécialisés ou celles des sociétés holdings qui contrôlent les actifs des sociétés basées en Afrique.»
Quant à Nicolas Richard, Managing Partner de Juristconsult, il a souligné que le cabinet a déjà le regard sur la prochaine édition du sommet. «En attendant sa mise en place, il serait bon que les participants de l’édition 2024 de ce forum prennent le soin de transmettre aux autres les connaissances, les idées et l’esprit de responsabilité qui ont jalonné le déroulement des discussions. Veillez à l’intégration dans le cadre des méthodes de gestion du patrimoine, des principes propres aux obligations associées à l’environnement, au social et à la gouvernance. Qu’une finalité bien définie accompagne la mise en place de tout projet d’investissement. Que le traitement des données soit entrepris conformément aux exigences des critères définis dans le cadre de la politique d’une société qui a fait de la promotion des valeurs inspirées d’un modèle de développement durable, une de ses priorités.»
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