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Poste de police d’Abercrombie
Jokenson Cupidon demande l’exhumation du corps de sa fille Elliana
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Poste de police d’Abercrombie
Jokenson Cupidon demande l’exhumation du corps de sa fille Elliana
Jokenson Cupidon, le père de la petite Elliana Cupidon, décédée le 19 septembre, a décidé de ne plus rester les bras croisés. Mercredi, il s’est rendu au poste de police d’Abercrombie pour porter plainte concernant le décès de sa fille. Selon le jeune homme de 25 ans, ce revirement fait suite aux aveux de son ex-compagne, Éloïse Rowena Raffin, qui a reconnu avoir tué la petite fille de 18 mois, Esteer Enaelle Jolicoeur, le lundi précédent.
Cet homme ne ferme plus les yeux et repense sans cesse à la manière dont sa fille Elliana a quitté ce monde de façon si soudaine, malgré son épilepsie. Ce qui le hante le plus, c’est que son ex-compagne n’ait pas exigé qu’une autopsie soit pratiquée avant que le corps de leur fille ne soit remis à la famille pour ses funérailles. Après sa déposition à la police, l’habitant de la résidence Tulipe à Baie-du-Tombeau s’est également rendu chez un avoué et prévoit de jurer un affidavit dans les prochains jours afin de demander l’exhumation du corps de la petite Elliana à Rodrigues, dans le but de procéder à une autopsie. De plus, ce père endeuillé exprime son incompréhension face au médecin légiste qui a certifié le décès de sa fille, il y a deux mois, à l’hôpital de Crève-Cœur, sans avoir exigé un examen postmortem, surtout qu’il s’agissait d’une mineure qui a été conduite sans vie à l’hôpital.
L’ex-compagne de Jokenson Cupidon, une jeune Rodriguaise de 22 ans, a déjà comparu devant la justice sous une charge provisoire de meurtre. Lors de son interrogatoire, elle a avoué son crime, expliquant que le coup de poing porté à la petite Esteer ce matin-là était survenu dans un accès de colère.
Des personnes ayant côtoyé la jeune femme affirment qu’elle avait parfois des difficultés à contrôler sa colère et n’était pas toujours en pleine possession de ses facultés mentales. Quant à ses proches, ils soutiennent que son comportement découle des traumatismes subis pendant plusieurs années, alors qu’elle n’était elle-même encore qu’une enfant.
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