Le ministre de l’Enseignement supérieur a défendu ce qu’il qualifie de «révolution» dans le domaine du savoir et de l’innovation. Selon Kaviraj Sukon, ce Budget marque un tournant en accordant à la recherche et au développement un soutien sans précédent. «Ce Budget transcende la tâche banale du financement de l’éducation. Nous investissons dans quelque chose de bien plus ambitieux : l’acte radical de la pensée elle-même, la poursuite audacieuse de l’innovation et l’entreprise subversive de la transformation.» Il estime que Maurice passe d’un statut de consommateur de savoir à celui de créateur de connaissances. Il qualifie la création du National Research and Innovation Institute, par le ministre de «pièce maîtresse de notre transformation».

Kaviraj Sukon souligne l’importance de positionner Maurice comme une destination éducative régionale. Il reconnaît toutefois le retard accumulé dans ce domaine au fil des années, estimant qu’il faut commencer maintenant. En réponse aux critiques de l’opposition sur l’introduction de l’intelligence artificielle sans cadre réglementaire, il assure que des lignes directrices ont déjà été élaborées avec les parties prenantes pour encadrer son usage dans l’enseignement supérieur. Le ministre défend les mesures prises, y compris la réforme de la BRP, malgré leur impopularité. Malgré une marge de manœuvre limitée, le Budget marque selon lui un changement de paradigme : «Ce Budget nous permet de passer de l’avarice à la prospérité, du fiasco financier au phénix fiscal.»