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Saisie de Rs 113,4 m de cannabis
La détention de Jean Stevy Hervel Lagamelle maintenue en appel
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Saisie de Rs 113,4 m de cannabis
La détention de Jean Stevy Hervel Lagamelle maintenue en appel
Les juges Iqbal Maghooa et Shameem HamuthLaulloo, siégeant en appel, ont confirmé vendredi le refus de libération sous caution de Jean Stevy Hervel Lagamelle, accusé de trafic de drogue. Provisoirement inculpé pour la culture de plants de cannabis d’une valeur estimée à Rs 113,4 millions, il reste en détention depuis son arrestation le 14 février. La Cour suprême a estimé que les risques liés à sa libération sont trop élevés, concluant que l’intérêt de la société à prévenir de nouveaux délits l’emporte sur le droit à la liberté de l’accusé à ce stade précoce de l’enquête. L’affaire remonte à une opération policière appuyée par l’escadron d’hélicoptères, qui a permis de localiser plusieurs plantations de cannabis sur un terrain abandonné à proximité du domicile de l’accusé. Plus de 430 plants de cannabis, des équipements d’irrigation reliés à sa maison, et une somme de Rs 22 906 ont été saisis. Jean Stevy Hervel Lagamelle, aperçu sur les lieux avant de prendre la fuite, a été arrêté le jour même.
La magistrate de la cour de district de Grand-Port avait initialement refusé de lui accorder la liberté conditionnelle, invoquant trois principaux points. Bien que l’accusé ait des liens familiaux solides, ses attaches professionnelles et financières sont jugées faibles. En raison de la gravité des charges et des peines encourues, la possibilité d’une fuite reste élevée. Avec un passé criminel incluant des infractions liées à la drogue, la magistrate a estimé qu’il existe une probabilité importante de récidive. La nature lucrative de l’infraction renforce cette hypothèse. Bien que moins détaillé dans le jugement, le risque de subornation de témoins a été retenu pour protéger l’intégrité de l’enquête.
Les juges en appel ont évalué l’équilibre entre l’intérêt public et le droit de l’accusé à sa liberté. Ils ont conclu que, compte tenu de la gravité des faits et des risques associés, la détention provisoire est justifiée. Selon eux, aucune condition de libération ne pourrait suffire à atténuer ces risques.
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