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Sécurité alimentaire
La FAO tire la sonnette d’alarme
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Sécurité alimentaire
La FAO tire la sonnette d’alarme

Arvin Boolell et le DG de la FAO, Qu Dongyu.
Le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a exhorté les dirigeants africains réunis à Addis-Abeba à investir massivement pour lutter contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire sur le continent.
Lors d’un événement organisé en marge du 38e Sommet de l’Union africaine, sous l’égide du roi du Lesotho, Letsie III, Qu Dongyu a rappelé que 298 millions d’Africains souffraient de la faim en 2023. Selon le rapport State of Food Security and Nutrition in the World (SOFI), près d’un milliard d’Africains ne peuvent pas se permettre une alimentation saine, tandis que 63 millions d’enfants sont atteints de retard de croissance.
«Malgré les avancées politiques, il reste beaucoup à faire pour traduire ces engagements en actions concrètes et garantir une alimentation équilibrée pour tous», a déclaré Qu Dongyu.
Le financement actuel de la sécurité alimentaire et de la nutrition reste insuffisant, selon le Directeur général de la FAO. Il a salué le soutien de la Banque africaine de développement, notamment dans les investissements en nutrition et en agriculture.
Le sommet Nutrition for Growth, prévu en mars à Paris, sera une occasion clé pour obtenir des engagements financiers et politiques concrets.
La FAO a également salué l’adoption récente du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et de son plan d’action décennal, destinés à transformer les systèmes agroalimentaires du continent pour les rendre plus inclusifs, résilients et durables.
«La FAO reste un partenaire de confiance de l’Union africaine pour atteindre les objectifs fixés dans l’Agenda 2063 pour une Afrique sans insécurité alimentaire», a affirmé Qu Dongyu. Le ministre de l’Agriculture de Maurice, Arvin Boolell, a participé aux discussions aux côtés des hauts responsables de la FAO et du Fonds international de développement agricole (FIDA), soulignant la nécessité d’une coopération accrue pour la sécurité alimentaire et l’économie bleue.
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