L’enquête autour de la mort tragique de Nooreza Abdoolah, jeune aide-soignante, prend une tournure surprenante. La police a récemment convoqué sa fille de 14 ans. Le jeudi 10 octobre, elle a été arrêtée par l'équipe de l'ACP Seebaruth de la Major Crime Investigation Unit, sous suspicion de complicité dans le meurtre de sa mère.

La tension a considérablement augmenté suite aux révélations d'un jeune homme, tombé éperdument amoureux de la jeune fille. Selon ses déclarations, ils auraient établi un accord tacite pour éliminer Nooreza Abdoolah. Cette révélation a conduit les enquêteurs à explorer l'idée que le meurtre aurait pu être prémédité. La fille aurait en effet sollicité son aide, ne supportant plus la présence de sa mère et affirmant : «Li fatig mwa bokou.»

Les enquêteurs se penchent également sur des mouvements financiers suspects. Selon nos informations, une somme d’argent aurait été retirée du compte bancaire de la mère peu avant le drame. La police s’efforce de déterminer si le petit ami a pu retirer cette somme, ce qui pourrait ajouter une nouvelle dimension à l'affaire ou la fille elle-même aurait procédé à ce retrait. Si ces allégations s'avèrent fondées, la jeune fille sera interrogée sur cet aspect.

Parallèlement, le suspect a été examiné par un médecin légiste pour une évaluation psychologique et a été référé à un psychologue.

A savoir que le collégien avait affirmé fréquenter un établissement de la capitale et avoir rencontré une mineure. Ils échangeaient des messages en secret. Samedi avant le meurtre, il s’est rendu chez elle avec un ami, ce qui a donné lieu à une photo de sa présence sur les réseaux sociaux. Il ne s’attendait pas à ce que Nooreza Abdoolah soit là et a prétendu chercher quelqu’un avec un faux nom.

Le suspect s'est rendu à Vallée-Pitot à nouveau mercredi, où il a rencontré la mineure qui était seule à un moment donné. Il assure qu'il était seul ce jour-là, car aucun ami ne l'accompagnait. Alors qu'ils échangeaient des mots doux, la quadragénaire est rentrée chez elle. Surprise de voir ce jeune homme à son domicile, elle lui a demandé des explications. La situation aurait dégénéré…