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La Gaulette

La locataire d’un ancien journaliste arrêtée pour trafic de drogue

14 juin 2024, 14:00

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La locataire d’un ancien journaliste arrêtée pour trafic de drogue

Deux personnes qui se sont rendues au poste de police de Rivière-Noire en début de semaine ont été arrêtées. Cela, après qu’une équipe de la Special Striking Team (SST) a effectué une perquisition le vendredi 7 juin dans un appartement que l’une des deux personnes, une femme, louait à La Gaulette. Propriété appartenant à l’ancien journaliste Bernard Saminaden, qu’il louait à des tiers par le biais d’une agence privée. «L’appartement était fermé depuis longtemps. J’ai décidé de le louer, d’autant plus que je continuais à payer mes factures d’électricité et d’eau. J’ai pris contact avec une agence privée qui a géré les dates d’arrivée, les séjours et les profils des locataires, l’entretien de la maison et les paiements. L’agence m’informait de temps en temps des détails de paiements et des séjours», confie Bernard Saminaden.

Toutefois, vendredi dernier, explique l’ancien journaliste, «j’ai soudain reçu un appel d’un officier de la SST m’informant que la femme qui loue actuellement mon appartement pourrait être liée au trafic illicite de stupéfiants. Comme elle était absente du lieu, l’équipe de la SST a attendu que je me rende à l’appartement et a procédé à une perquisition, en toute légalité et avec professionnalisme». Ainsi, 175 grammes de cannabis d’une valeur de Rs 525 000 ont été saisis. Depuis, la femme était recherchée par la police. Or, cette semaine, elle s’est rendue au poste de police de Rivière-Noire, accompagnée d’un autre homme. Tous deux ont été arrêtés et traduits en cour. La police a objecté à leur libération sous caution. L’enquête policière, menée par l’assistant surintendant de police Ashik Jagai, est en cours.

Bernard Saminaden se dit choqué. «Il est décevant que, alors que j’ai loué ma propriété à des gens en toute confiance, il y ait ceux qui l’utilisent à mon insu et à l’insu de l’agence pour des activités illégales. À cause de telles personnes, d’autres ne sont pas prêtes à louer leurs appartements ou à offrir de l’aide de peur que si l’on est victime de tels cas, c’est la réputation et la crédibilité de toute une vie qui sont détruites alors que l’on est innocent.»