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Décès d’Ibne Tayeeb Lazer

La MCIT enquête et une question parlementaire est à l’agenda

7 mai 2024, 10:30

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La MCIT enquête et une question parlementaire est à l’agenda

Tayeeb Lazer dit avoir une lueur d’espoir qu’il en saura plus sur la mort de son fils, Ibne Tayeeb, 23 ans. Des policiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) North lui ont rendu visite jeudi et vendredi derniers. Ils lui auraient donné l’assurance qu’une enquête approfondie sera faite pour élucider les circonstances dans lesquelles Ibne Tayeeb a trouvé la mort. Ce développement survient alors qu’une question parlementaire d’Osman Mahomed, député de la circonscription n°2 (Port-Louis-Sud–Port- Louis-Central), adressée au Premier ministre, est à l’agenda des travaux parlementaires d’aujourd’hui.

Pour rappel, le corps sans vie d’Ibne Tayeeb, un habitant de Pailles, a été découvert dans un dépotoir à Chemin-Brûlé, Pailles, le 5 avril, vers 7 heures alors que les Mauriciens de foi islamique étaient en période de ramadan. Ibne Tayeeb avait quitté son domicile la veille, vers 16 h 30, pour aller faire des courses dans un supermarché à proximité de son domicile. Depuis, il n’avait pas donné signe de vie. Son père avait signalé sa disparition à la police de Pailles, dans la soirée du 4 avril.

C’est le lendemain que le corps d’Ibne Tayeeb Lazer a été retrouvé par un habitant de la région. Il était recouvert d’un drap. La police de Pailles a aussi été mandée sur les lieux et privilégie la piste d’une overdose. L’autopsie pratiquée par le Dr Prem Chamane, médecin légiste, a conclu qu’Ibne Tayeeb Lazer a succombé à un oedème pulmonaire.

Le père du défunt est, lui, convaincu que son fils a été victime d’un acte malveillant. Il raconte que les effets personnels de son fils, ainsi que sa bicyclette, son portable et son argent, ont disparu. «Li pa lozik tou so bann zafer péna ou gagn zis six séring dan so sak. Mwa mo problem, sé gagn enn éklersisman ladan. Si éna koupab, bizin gagn zot. Mo pa ti anvi zot fer sa ar enn lot zanfan», confie Tayeeb Lazer. Il remercie la police et le député Osman Mahomed pour avoir traité sa requête.

Il confirme que son fils a, dans le passé, eu une dépendance à la drogue, mais raconte qu’il avait changé depuis longtemps et qu’il devait se marier après le ramadan. «Mo garson inn aret lékol boner. Laz 15-an linn komans travay. Li ti afekté kan mwa ek so mama inn séparé. Li ti bien soufer. Linn gagn mové frékantasion, mé apré linn sanz so lavi net é limem ti vinn mo lamé drwat. Sa ler-la, zis li ek bondié ki koné kinn arivé. Mé si éna dimounn finn bat li, bizin gagn zot pou zot réponn lazistis», lâche Tayeeb Lazer