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Rivière-du-Rempart

La police refuse de prendre sa plainte, il se tourne vers l’IPCC

28 mai 2024, 12:30

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La police refuse de prendre sa plainte, il se tourne vers l’IPCC

Un habitant de Rivière-du-Rempart, âgé de 24 ans, s’est tourné vers l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) le 21 mai. Selon lui, la police aurait refusé de prendre sa plainte lorsqu’il s’est rendu au poste de Rivière-du-Rempart dans l’après-midi du lundi 20 mai. Le jeune homme explique qu’il a voulu porter plainte après avoir reçu les menaces d’un présumé trafiquant et toxicomane.

«Mon frère, qui était toxicomane, lui avait emprunté environ Rs 2 000 dans le passé, mais il l’a remboursé. Cependant, le suspect continue à nous menacer et à réclamer de l’argent. Mon frère est sorti de la drogue. Il a suivi une cure de désintoxication dans un centre en janvier et n’a plus rien à faire avec le suspect. Mais à chaque fois que ce dernier me croise, il ne cesse de lancer : si pa gagn to frer, pou gagn twa», confie le jeune homme.

Selon l’habitant de Rivière-du-Rempart, lorsqu’un des policiers a refusé de prendre sa plainte, il est rentré chez lui. En chemin, le suspect est passé sur sa moto avec un sabre et s’est mis à le menacer à nouveau. Il a alors appelé le 148 qui a fait le nécessaire et a averti la police de Rivière-du-Rempart. Selon lui, le policier qui aurait refusé de prendre sa déclaration est venu sur les lieux. «Lapolis-la dir mwa : pann dir twa pa pou pran to deklarasion? Ki to pé telefonn 148?», confie-t-il. Le policier aurait aussi consigné une entrée contre lui pour agression.

Le jeune homme estime qu’il est victime d’une injustice et que le policier aurait abusé de son autorité. Selon lui, le présumé trafiquant a également déposé plainte contre lui pour agression lundi soir. Il trouve étrange que toutes ces plaintes surviennent après qu’il a voulu faire une déposition et qu’il a demandé une assistance policière.

Sollicitée, la cellule de communication de la police estime que les agents n’ont pas le droit de refuser la plainte d’un citoyen, quelle que soit la nature de la plainte, et que si une personne estime que la police a mal agi, elle peut se tourner vers l’IPCC pour une enquête approfondie.