Le 24 juin, c’est la date à laquelle les débats entourant la motion de Sherry Singh, ancien Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Telecom (MT), qui réclamait la radiation des accusations qui pèsent sur lui dans le sillage de l’affaire de malversations présumées, auront lieu devant la cour de district de Port-Louis. Cela, après que la poursuite a objecté, hier, à la demande d’abandon des accusations formulées par la défense.

Arrêté dans le sillage d’une enquête concernant des malversations présumées entourant du matériel et des équipements dans les centres Multi Use Games Area (MUGA), l’homme de 47 ans et directeur de compagnie, fait l’objet de deux accusations provisoires, soit de «Giving instruction to commit a misdemeanour» et de «aidingand abetting the facilitation of the commission of a misdemeanour». Il a retenu les services de Me Rouben Mooroongapillay.

Pour rappel, son arrestation fait suite à celle de Vidarmen Payen, intercepté sur un terrain privé à Cluny, en juin dernier, où des biens appartenant à MT ont été découverts. Ce dernier, un businessman habitant Albion, était soupçonné de vol au préjudice de la compagnie. Il a nié les faits, affirmant qu’il s’occupait seulement des travaux de construction et de l’entretien des centres MUGA, gérés par MT. Il a également précisé avoir obtenu des contrats de manière légale, lors d’exercices d’appels d’offres, pour la construction de ces centres.