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Affaire Vimen Sabapati
La quantité d’ADN prélevée était insuffisante pour générer un profil
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Affaire Vimen Sabapati
La quantité d’ADN prélevée était insuffisante pour générer un profil
Vimen Sabapati a comparu de nouveau en cour de district de Port-Louis, hier lundi 18 septembre.
L’instructeur de muaythaï Vimen Sabapati a comparu de nouveau en cour de district de Port-Louis, hier lundi 18 septembre, dans le cadre de sa motion de remise en liberté sous caution, devant la magistrate Valentine Mayer. L’enquêteur de la Special Striking Team, le sergent Korrimboccus, a été interrogé par le représentant du bureau du DPP, Mᵉ Ricky Bookhun, Senior State Counsel. Le policier a été appelé à éclairer la cour sur le rapport concernant l’ADN et les empreintes digitales. Le sergent Korrimboccus a relaté que le Forensic Science Officer (FSO) a conclu que la quantité d’ADN prélevée sur les pièces à conviction était insuffisante pour générer un profil. Quant au rapport sur les empreintes digitales, la police n’est pas encore en possession du document. Questionné si le résultat des tests ADN est négatif, le sergent Korrimboccus a expliqué qu’il n’est pas en mesure de répondre à cette question et que l’officier du FSO est le mieux placé pour le faire.
Le contre-interrogatoire du sergent Korrimboccus s’est poursuivi. Il a été appelé à élaborer sur les trois points d’objection de la police qui s’oppose à la remise en liberté conditionnelle de Vimen Sabapati, soit le risque d’interférer avec les témoins, le risque de récidive et le risque de s’enfuir. Le sergent Korrimboccus a également été questionné sur le téléphone portable saisi au centre de détention des Casernes centrales. Le policier a expliqué que le portable se trouvait près de la porte de la cellule de Vimen Sabapati, à l’extérieur.
Mᵉ Shakeel Mohamed, avocat principal de la défense, a demandé au sergent Korrimboccus s’il était au courant que son client Vimen Sabapati avait demandé que cette enquête soit référée à une autre unité que la SST. Le policier a expliqué qu’il faisait partie de l’enquiring panel de la SST et qu’il ne faisait pas partie de l’arrest team de cette unité, et que son supérieur est le surintendant Gangadin, qui est affecté aux Police Head Quarters. Toutefois, il n’a pas mentionné en cour que le SP Gangadin est également responsable de la SST. Mᵉ Shakeel Mohamed a également interrogé l’enquêteur sur sa connaissance d’une vidéo où un individu circulant dans une Kia Ceratto aurait interféré avec le 4x4 de son client avant son arrestation. Il a répondu qu’il avait vu cette vidéo sur les réseaux sociaux et qu’un DVR avait été sécurisé par l’IT Unit de la police. Cependant, il n’a pas encore ouvert une enquête, car l’enveloppe contenant le DVR a été sécurisée par l’IT Unit et que, dans un souci d’équité, l’enveloppe devrait être ouverte en présence du suspect.
Mᵉ Shakeel Mohamed a également demandé à l’agent s’il était au courant des révélations troublantes selon lesquelles son client avait juré un affidavit en cour et que le CCID avait enquêté sur cette affaire suite à la demande du commissaire de police. Le policier a répondu qu’il était au courant de l’enquête, mais pas du résultat. Me Shakeel Mohamed a aussi déploré qu’aucune fouille n’ait été effectuée devant son client après son arrestation. Ce n’est qu’aux Casernes centrales que la police a procédé à une fouille.
Vimen Sabapati a été appelé à la barre des témoins et a promis de respecter toutes les conditions imposées par la cour si la liberté conditionnelle lui était accordée. Il a expliqué qu’il est un père de famille, qu’il avait contracté un prêt à la banque qu’il doit honorer, et qu’il a également des jeunes à entraîner en tant que coach. Il n’a aucun antécédent de drogue et il avait eu un cas d’agression qui remonte à 12 ans et qu’il avait respecté sa remise en liberté conditionnelle. Vimen Sabapati est également défendu par Mᵉˢ Melany Nagen et Neelkanth Dulloo. Le ruling de la magistrate est attendu le 26 septembre.
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