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Eski to ti kone
La «sevrette» devient rare dans nos rivières
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La «sevrette» devient rare dans nos rivières
La sevrette, ce petit crustacé d’eau douce tant apprécié par de nombreux Mauriciens, se fait aujourd’hui de plus en plus rare dans nos rivières. Autrefois abondante, elle faisait partie des produits que l’on pouvait facilement trouver sur les marchés. Mais désormais, la situation a changé : trouver de la sevrette fraîche est devenu un vrai défi.
Pour comprendre pourquoi, nous nous sommes rendus à Port-Louis afin de rencontrer des dames qui perpétuent encore ce savoir-faire et ce petit commerce. L’une d’elles nous a expliqué son quotidien : elle achète la sevrette à des pêcheurs, puis la prépare pour la vendre. Un travail qui, selon elle, demande énormément de temps, de patience et de précision.
D’abord, il faut trier et nettoyer la sevrette avec soin. C’est une étape essentielle, car elle doit être parfaitement propre avant d’être cuisinée. Ensuite, il faut la chauffer légèrement afin qu’elle ne se gâte pas rapidement. Ce processus permet également de préserver sa saveur unique. Cette préparation exige une hygiène irréprochable, car la sevrette est destinée à être consommée telle quelle ou cuisinée dans divers plats traditionnels.
Les utilisations en cuisine sont variées : on peut préparer un délicieux rougaille sevrette, un satini sevrette, ou encore du piment sevrette. Certains aiment aussi l’incorporer dans un curry de pommes de terre pour un plat simple mais savoureux.
La sevrette est particulièrement appréciée pendant la saison hivernale, où l’on en trouve un peu plus. En été, en revanche, elle est beaucoup moins présente. Si beaucoup de personnes adorent son goût, il faut savoir que certaines y sont allergiques et doivent donc éviter d’en consommer.
Pollution des rivières
Sa raréfaction inquiète les amateurs et les revendeurs. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : la pollution des rivières, le changement climatique, mais aussi la surexploitation. Sans mesures pour protéger son habitat naturel, la sevrette pourrait devenir encore plus difficile à trouver dans les années à venir.
Ce petit crustacé n’est pas seulement un aliment : il fait partie de notre patrimoine culinaire et culturel. Préparer et savourer de la sevrette, c’est perpétuer une tradition qui se transmet de génération en génération. Pour en savoir plus, rendezvous sur lexpress.mu et nos réseaux sociaux.
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