Rs 200 000. C’est le montant de la caution imposée, le 8 septembre, par la cour à Marie Laurence Odile Brue, âgée de 28 ans, qui fait l’objet d’une accusation de trafic de drogue. Cela, dans le cadre de sa motion de remise en liberté présentée par son avocat, Mᵉ Erickson Mooneapillay à la suite de l’arrestation de la salesgirl qui serait aussi storekeeper pour les barons de la drogue.

Les drogues – un kilo d’héroïne et 18 grammes de drogue synthétique – d’une valeur de Rs 15 millions, enfouies dans une armoire, ont été saisies par l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU), à Ste-Croix. C’est une opération menée par une équipe de l’ADSU qui a permis aux enquêteurs de mettre la main sur la suspecte après une longue surveillance accrue à Ste-Croix. Les drogues ont été envoyées comme pièce à conviction au Forensic Science Laboratory. Des équipements électroniques ont aussi été retrouvés sur place.

Selon nos informations, la salesgirl/storekeeper serait un simple pion que les commanditaires utiliseraient pour dévier l’attention de leurs transactions. Comme ils sont surveillés par la police et que les limiers de l’ADSU procèdent à des fouilles régulières chez eux, ils confient leur marchandise à quelqu’un d’autre. Pour des trafiquants, Marie Laurence Odile Brue aurait le profil parfait car elle est une femme sans histoire et sans casier judiciaire, n’éveillant aucun soupçon. Qui aurait des doutes sur son mode de vie ? Lors de la perquisition, ce qui a laissé perplexes les enquêteurs, c’est que la vendeuse n’a pas nié les faits. Elle a pleinement collaboré avec la police en montrant où était cachée l’héroïne. Mais avant que l’enquête ne démarre, les limiers ont essayé de lui faire cracher le morceau, mais en vain. Ayant retenu les services de Mᵉ Erickson Mooneapillay, elle a fait valoir son droit au silence lors de l’enquête et a dit, selon nos recoupements, qu’elle ne savait pas ce que contenait le sac.