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Apavou deal

La Swan défend son CEO, Louis Rivalland, face à des «allégations anonymes»

18 avril 2025, 06:00

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La Swan défend son CEO, Louis Rivalland, face à des «allégations anonymes»

Le groupe Swan a réagi face à ce qu’il qualifie d’allégations contre son Chief Executive Officer (CEO), Louis Rivalland, dans «des publications anonymes et infondées» circulant actuellement dans les médias. Ce, par rapport à l’enquête de la Mauritius Investment Corporation (MIC) sur la transaction relative à la vente de 70 % des actions de East Coast Hotel Investment Ltd, propriétaire de l’hôtel Ambre du groupe Apavou, à la MIC pour un montant de 48 millions d’euros, soit Rs 2,4 milliards.

⚫ Réponse d’un directeur indépendant : «Cela ressemble plus à du charabia qu’à une réponse claire aux multiples questions»

Sans mentionner le nom de la publication à laquelle le groupe fait allusion (NdlR, Corporate Integrity And Anti-Corruption de One Veritas, intitulé «A timeline of illegal conflicts, fraud & collusion in a tax haven» et dans laquelle deux anciens directeurs de la MIC sont pointés du doigt, dont Louis Rivalland), le conseil d’administration précise dans un communiqué soumis aux autorités boursières que «leur contenu est malveillant, infondé et constitue une atteinte grave et injustifiée à l’intégrité professionnelle de M. Rivalland et du groupe Swan». Il ajoute que ces publications semblent délibérément viser à détourner l’attention du public des enquêtes en cours menées par la Financial Crimes Commission sur des allégations d’irrégularités au sein de la MIC. «En sa qualité d’ancien membre du board, M. Rivalland coopère pleinement avec les autorités compétentes, et continue d’apporter tout son soutien et son assistance dans le cadre des enquêtes», poursuit le communiqué, invitant dans la foulée «la presse et le public à la plus grande prudence quant à la crédibilité de ces allégations anonymes et trompeuses».

Pour un directeur indépendant, qui suit cette affaire à rebondissement comme le lait sur le feu, ce communiqué d’une compagnie cotée en Bourse «ressemble plus à du charabia qu’à une réponse claire aux multiples questions que les actionnaires et le public se posent». Selon lui, «il évite de préciser que le CEO conserve toujours la totale confiance des directeurs. Ce n’est certainement pas en visant les médias que ces directeurs justifient la présence de leur CEO sur le conseil de la MIC quatre ans durant ! Ce n’est pas le rôle d’un conseil d’administration d’indiquer aux internautes et aux journalistes comment se comporter. En un mot, c’est de l’enfumage», lâche-t-il.

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