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Accusé d’avoir épié une femme

L’activiste Reuben Pillay parle de dénonciation malicieuse

22 octobre 2024, 17:03

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L’activiste Reuben Pillay parle de dénonciation malicieuse

[Photo d'illustration]

Une femme de 35 ans, qui réside dans le même complexe que l’activiste Reuben Pillay, l’accuse de l’avoir épiée. Elle a fait une déposition pour «rogue and vagabond» au poste de police de Rose-Hill dans la soirée du 15 octobre. Selon la trentenaire, vers 20 h 15, le 14 octobre, elle était seule dans son appartement et son partenaire n’était pas là. Elle était sous la douche lorsqu’elle a entendu un bruit. Elle est immédiatement sortie de la salle de bains et s’est rendue dans sa chambre pour prendre des vête ments. Les fenêtres de sa chambre étaient ouvertes à ce moment-là et quelqu’un a ouvert les rideaux alors qu’elle était nue. Elle a reconnu Reuben Pillay, qui habite au premier étage de l’immeuble.

L’activiste a été entendu, mercredi dernier. Il nie les faits et parle de «false and malicious denunciation». Contacté, Reuben Pillay explique qu’il a des pro blèmes de voisinage avec ce couple. Alors qu’il souffre de problèmes respiratoires et d’allergies, le couple allume des bâton nets de santal, qui répandent des odeurs dans le couloir et qui s’accumulent. «Cela me brûle le nez et la tête tous les jours. Je n’en peux plus. Je ne peux plus ouvrir la fenêtre pour prendre une bouffée d’air frais chez moi. À chaque fois que je parle de ce problème avec le concubin de la femme, ça finit en dispute», confie Reuben Pillay. Ce dernier relate qu’il avait effectivement pris un bâton pour pousser la fenêtre de ses voisins afin que l’odeur de santal ne se répande plus. «Mo kapav inn pouss lafenet la inpe violan dan koler, me se tou ki monn fer», précise Reuben Pillay.

Selon Reuben Pillay, il a poussé la fenêtre de la femme depuis l'intérieur de sa maison avec un bâton. Il précise qu'à aucun moment il n’a été question de la fenêtre de sa chambre, mais de celle de la cuisine. Selon lui, la femme aurait réagi à cause d'une altercation qu’il avait eue avec son concubin le 15 octobre. Il déclare qu’il avait l’intention de porter plainte, mais, en arrivant au poste de police, il a constaté que sa voisine s’y trouvait déjà.

L’activiste trouve drôle qu’avant même que la police entende ses explications, il avait été informé qu’il serait arrêté. Il dit qu’il peut prouver son innocence et qu’à l’heure à laquelle la plaignante a dit que l’incident s’était produit, il n’était pas pré sent dans l’immeuble. Les images des caméras de surveillance peuvent le prou ver, selon lui. Reuben Pillay dit, par ail leurs, qu’il a un reçu prouvant qu’il venait d’effectuer un paiement dans un com merce à cette heure-là. La femme a affir mé l’avoir vu avec un masque ce jour-là lorsqu’il était rentré chez lui. Or, il affirme qu’il ne portait pas de masque, qu’il l’avait oublié dans sa voiture. Il est représenté par Me Sanjeev Moloye. L’enquête se poursuit.