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Cour d’assises
L’ADN de Maigrot présent dans le bungalow de Vanessa Lagesse
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Cour d’assises
L’ADN de Maigrot présent dans le bungalow de Vanessa Lagesse
Le juge-président Luchmyparsad Aujayeb, siégeant en cour d’assises, a tranché hier. La preuve de l’ADN de l’accusé Bernard Maigrot sur un drap dans le bungalow de Vanessa Lagesse est admissible de même que les autres rapports rédigés par le professeur Christian Doutremepuich de Bordeaux. Dans son ruling, le juge-président rejette la motion de Me Gavin Glover, Senior Counsel, qui contestait l’admissibilité du témoignage du professeur Doutremepuich et de ses quatre rapports, surtout celui concernant l’ADN de son client.
Me Glover avait également requis l’exclusion du témoignage et des nouvelles preuves scientifiques contenues dans les rapports du professeur Doutremepuich. Ce que le juge-président n’a pas retenu. Dans son rapport le professeur a indiqué qu’en 2001, il avait détecté l’ADN d’un homme et d’une femme. C’était en 2010, a-t-il soutenu, qu’il a obtenu l’ADN de Bernard Maigrot sur le drap trouvé dans le bungalow de Vanessa Lagesse à Grand-Baie.
Le juge-président a retenu l’argument de Me Kevin Moorghen, Principal State Counsel, que Bernard Maigrot était au courant du rapport sur la présence de son ADN dans le bungalow de Vanessa Lagesse mais qu’il ne s’est jamais rendu à la CCID pour être confronté à cette nouvelle preuve scientifique contenu dans le rapport du professeur Doutrermepuich. Il a demandé au juge-président de déclarer admissible les rapports de ce dernier. Le juge-président a tranché en sa faveur. Le professeur a ensuite été autorisé à déposer par visioconférence.
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