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Arrestation arbitraire alléguée
L’ancien journaliste Harish Chundunsing réclame Rs 5 M à Jagai, au CP et à l’Etat
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Arrestation arbitraire alléguée
L’ancien journaliste Harish Chundunsing réclame Rs 5 M à Jagai, au CP et à l’Etat
Rs 5 millions. C’est la somme réclamée par Harish Chundunsing, ancien journaliste au SP Ashik Jagai, de la Special Striking Team (SST), à l’Etat et au Commissaire de Police(CP) le jeudi 7 novembre, et cela, pour, dit-il, arrestation arbitraire.
C’est par le biais de Me Antoine Domingue, Senior Counsel que le plaignant Harish Chundunsing qui se présente comme observateur politique et commentateur, a fait servir une mise en demeure jeudi. Il est revenu sur son arrestation le 9 mai 2023 où il lui était reproché d’avoir publié sur sa page Facebook un post, accompagné d’une vidéo qui avait trait à l’arrestation de Vimen Sabapati, arrêté pour trafic de drogue d’une valeur de Rs 150 millions.
«A mon arrivée au bureau de la SST, j’ai été introduit dans le bureau du SP Jagai (alors ASP), qui m'a informé de ce qui suit : ‘Ou finn ekrir enn foste kont nou. Ou bizin dir nou kisanla finn donne ou sa informasion-la, si ou dir nou, nou less ou ale’. Ensuite, les policiers du SST ont procédé à mon interrogatoire et ont enregistré ma défense en présence de mon avocat, dans laquelle j’ai confirmé que j’étais l'auteur du post Facebook,» explique-t-il dans le document.
Il avait ensuite été placé en état d’arrestation et traduit devant le tribunal sous une accusation provisoire. Affirmant avoir fait l'objet d'une perquisition à son domicile qu’il qualifie d’inutile dans la mesure où rien d'incriminant n'a été trouvé et qu'il avait déjà confirmé par écrit qu'il était l'auteur de la publication sur Facebook pour qu'il n'y avait aucune violation des paragraphes 46(g) et 47 de l'ICTA en vertu desquels le SP Jagai et les officiers de police du SST avaient décidé qu'il devait être arrêté, Harish Chundunsing crie à une arrestation arbitraire. Cela, après que le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) a déclaré que le dossier ne révélait aucun élément raisonnable pour mener à cette accusation. Du coup, le DPP n'a eu aucune objection à ce que l'accusation provisoire soit radiée et le tribunal a ratifié la décision.
Le plaignant indique avoir été arrêté de manière délictuelle, illégale, arbitraire et inutile par les policiers sous le commandement du CP et que sa maison à Phoenix, a été fouillée illégalement et inutilement et il aurait subi du stress menant à l'anxiété, à la stigmatisation. D’où la raison de réclamer des dommages.
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