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«Candlelight» pour la Palestine
L’appel de SOMALP contre la colonisation de Gaza
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«Candlelight» pour la Palestine
L’appel de SOMALP contre la colonisation de Gaza
Depuis plus d’une semaine, le conflit entre le Hamas et Israël monopolise l’attention de la communauté internationale. Samedi, l’organisation Solidarite Morisyin Avec Lepep Palestinn (SOMALP) a organisé une veillée aux chandelles pour demander la fin de la colonisation de la bande de Gaza.
Cassam Uteem, ancien président de la République et fervent défenseur des droits humains, est revenu sur l’historique qui a mené à ce conflit, la création d’Israël par les Britanniques et le début du déplacement du peuple palestinien. «C’est un peuple qui subit une humiliation à chaque minute de sa vie. Ils ont été comparés à des animaux par un ministre israélien. Mais qui les a mis dans cette situation», a-t-il fait valoir, ajoutant dans la foulée qu’en ce moment, «un génocide se déroule sous nos yeux. Pé exterminn enn pep divan nou lizié. Il faut que la communauté internationale trouve une solution au plus vite et que notre petite voix soit entendue». Il a aussi rappelé que les Nations unies ont voté plusieurs résolutions quant à la situation, mais les gouvernements d’Israël ont toujours fait fi de celles-ci.
Alain Ah Vee, représentant de SOMALP, est, lui, revenu sur son voyage en Palestine en 2004. À l’époque, il y avait des marches contre le «mur d’apartheid», et le processus de colonisation s’était accentué. «On parlait déjà d’un génocide au ralenti à cette époque. En ce moment, il y a une accélération…» Il a aussi réitéré le fait que le peuple palestinien vit dans une humiliation et oppression permanentes, et qu’il n’y aura pas de paix possible tant que l’apartheid sera d’actualité.
Ragini Kistnasamy, de Lalit, a indiqué pour sa part que depuis le début du conflit, plusieurs journalistes ont été tués par les forces israéliennes. «Cela rappelle le cas de la journaliste Shireen Abu Akleh, qui avait été abattue car elle évoquait les conditions dans lesquelles vivaient les habitants de Gaza sous la colonisation. Le pays ne veut pas que l’information circule», a-t-elle affirmé.
Deepak Benydin, président de la Federation of Parastatal Bodies and Other Unions, s’est engagé quant à lui à sensibiliser d’autres syndicats à ce propos. «Je suis ravi que des politiciens ont commencé à parler de ce conflit et ont pris position. Il faut maintenant que notre gouvernement en fasse de même.»
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