Après le retour de l’Airbus A330-900neo, l’Aapravasi Ghat, d’Air Mauritius de Naples, en Italie, au début du mois – où il avait été immobilisé pendant trois mois pour un changement de moteur –, c’est désormais un autre appareil de la flotte qui est indisponible. L’Airbus A330-941, le Chagos Archipelago (immatriculé 3B-NBV), envoyé à Bordeaux, en France, pour une visite d’entretien de type C-Check a subi des dégâts mineurs à la suite d’une forte tempête survenue dans la nuit du vendredi 13 juin.

Selon Air Mauritius, l’avion se trouvait dans un hangar de Sabena Technics lorsque la tempête a frappé, causant des dommages à plusieurs aéronefs. Une évaluation des dégâts sur les avions et les infrastructures est en cours, tandis que les équipes de Sabena Technics sont mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. La conséquence directe de cette tempête est que le calendrier du C-Check du 3B-NBV sera prolongé. Air Mauritius précise que l’incident relève de phénomènes naturels et que l’accès au site est pour l’instant restreint pour des raisons de sécurité.

Par ailleurs, un autre appareil d’Air Mauritius est actuellement en visite de maintenance à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Ces visites C-Check correspondent à une maintenance approfondie durant laquelle l’appareil est partiellement démonté, inspecté puis, remonté conformément aux exigences réglementaires. À noter que l’Aapravasi Ghat de retour de Naples avait vu son Airworthiness Review Certificate (ARC) expirer en raison de sa longue immobilisation. Heureusement, un nouvel ARC a été délivré, permettant son vol retour vers Maurice. Avant de reprendre ses vols commerciaux, l’appareil devra toutefois passer une vérification physique par les inspecteurs du Department of Civil Aviation ainsi que par une équipe technique d’Air Mauritius.

La compagnie aérienne souligne que même si le certificat de navigabilité confirme la conformité des travaux effectués, une inspection rigoureuse reste essentielle pour détecter d’éventuelles anomalies pouvant apparaître lors de la remise en service. Les interventions prolongées à Naples ont été justifiées par un traitement contre la corrosion et d’autres opérations de maintenance, identifiés lors des inspections régulières effectuées pendant cette visite technique.