Dans les couloirs d’une clinique privée des Plaines-Wilhems, vendredi dernier, une petite fille de trois ans a enduré un calvaire insoutenable. Malgré ses pleurs déchirants et des douleurs atroces causées par une fracture du fémur gauche, elle a été abandonnée à son sort pendant deux longues heures. Son père, accablé par l’impuissance et la détresse, a dû la tenir dans ses bras alors que sa jambe blessée pendait, sans qu’aucun médecin ne se présente afin de la secourir ou de lui administrer des analgésiques pour apaiser sa souffrance.

Malgré les supplications des parents et les cris de détresse de l’enfant, les procédures médicales indispensables ont été retardées, laissant la petite fille dans un état de souffrance insupportable. Après deux heures d’attente angoissante, toujours sans aucun signe d’une intervention médicale, le père a finalement décidé de prendre les choses en main. Il a décidé de transporter sa fille dans une nouvelle clinique à Curepipe, où elle a reçu les soins appropriés dès son arrivée. Malheureusement, il a fallu une opération d’urgence pour traiter sa blessure, soulignant davantage la gravité de la négligence médicale présumée de la première clinique.

Cette expérience traumatisante a laissé des cicatrices profondes, tant physiques que psychologiques, tant chez la petite fille que chez ses parents. Elle soulève des questions cruciales concernant la disponibilité de médecins dans le secteur privé. Les parents de la fillette continuent à réclamer justice et transparence, exigeant que la lumière soit faite sur cette tragédie et que des mesures concrètes soient prises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir. Nous sommes en attente d’une déclaration de cette clinique depuis lundi.