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Nouveaux responsables
«Le changement, c’est maintenant» à l’Institut français de Maurice
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Nouveaux responsables
«Le changement, c’est maintenant» à l’Institut français de Maurice
L’équipe de l’institut avec Quentin Biehler, conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’IFM (3ᵉ à partir de la droite). Anaïs Robert (en médaillon), chargée de mission culturelle.
Un dynamisme renouvelé. La nouvelle équipe de l’Institut français de Maurice (IFM) a pris ses fonctions en septembre. Anaïs Robert, chargée de mission culturelle, déroule le calendrier jusqu’à la fin de l’année. En attendant que soit finalisée la programmation de 2025.
Ouvert aux quatre vents de Rose-Hill, l’IFM a accueilli en septembre sa nouvelle équipe dirigeante. Anaïs Robert succède à Nicolas Bréand au poste de chargée de mission culturelle. «Il y a une base de personnes qui vient régulièrement. Tous les après-midi, il y a des jeunes qui sont là, sauf en ce moment où c’est la période des examens. Ils sont attirés par la table de ping-pong, le piano mis à disposition, comme dans les gares en France», souligne Anaïs Robert. «L’IFM est un lieu de vie, un lieu de passage, mais on peut encore s’améliorer, l’ouvrir davantage sur l’extérieur. C’est vraiment un lieu qui se veut pluridisciplinaire et interdisciplinaire.»
Anaïs Robert indique qu’il y a aussi une réflexion engagée autour de la tenue prochaine d’opérations hors les murs. Avec une «logique de partenariats avec des événements qui existent déjà». Durant la semaine dernière, l’IFM a abrité la première édition du Festival Nou Leritaz, proposé par Géraldine Hennequin et Nextart Factory.
Le rôle de l’IFM est aussi «d’aider des organisations à se structurer davantage», indique la chargée de mission culturelle. Un soutien qui, «au cas par cas, peut être financier». Dans le cadre d’un partenariat avec un festival, «l’IFM peut inviter l’un des artistes ou intervenants figurant dans la programmation. Nous voulons aussi travailler avec nos grands voisins, Madagascar, la région Réunion. Rodrigues aussi est importante pour nous».
La nouveauté : le cinéclub
«Il n’y avait pas encore de rendez-vous régulier autour du cinéma à l’IFM», explique Anaïs Robert. Le cinéclub tiendra ses séances tous les mercredis soir à 18 h 30. Premier rendezvous : le mercredi 16 octobre, avec LaVoie royale, film dramatique franco-suisse réalisé par Frédéric Mermoud sorti en 2023. Un film qui «entre en résonance avec la période des examens», soutient Anaïs Robert. C’est l’histoire de Sophie, fille d’agriculteurs qui quitte la ferme familiale pour poursuivre des études dans une grande ville, Lyon. Un parcours semé d’embûches.
À l’affiche du cinéclub, il y a aura des films indépendants, d’art et essais français ou francophones récents puisés du catalogue de l’Institut français de Paris. «Les films seront diffusés avec des sous-titres en anglais pour les ouvrir à un public non-francophone», souligne la chargée de mission culturelle.
Lors de la seconde séance, le 23 octobre, sera diffusé le film d’animation Interdit aux chiens et aux Italiens (2022) d’Alain Ughetto. Cela s’inscrit cadre de la Fête du cinéma d’animation qui se tient depuis le 11 octobre en France et qui s’achèvera le 31 octobre. Comme novembre est aussi le mois du film documentaire, ce genre sera également à l’honneur.
Les séances du cinéclub auront lieu dans la salle des ateliers Micro-folie à l’IFM. Tarif : Rs 150. Il faut s’inscrire à l’avance. «Il y aura possibilité d’avoir un cornet de pop-corn sur place», nous met en appétit Anaïs Robert. Lors d’une précédente mission à l’Institut Français de Birmanie, elle avait déjà monté un cinéclub.
Lundi c’est (p)arty
Le commissariat assuré par Karen Yvon a été repris par l’artiste et designer Emilie Bosquet. Elle est d’ailleurs une précédente intervenante de Lundi c’est (p)arty. Son parcours passe par des études en textile design à la Stroganov Moscow State University of Industrial and Applied Arts, d’où ses influences russes. Elle a déjà travaillé sur la question de l’identité mauricienne avec un accent sur la jupe de séga et la quête d’un tissu reflétant la diversité locale. Le principe de Lundi c’est (p)arty, c’est de réunir des intervenants autour d’un thème. Le prochain rendezvous sera pour le lundi 4 novembre.
De la philosophie pour les enfants
Chaque trimestre, l’atelier Les petits philosophes est décliné en cinq à six séances. Elles s’adressent aux enfants de six à 11 ans «pour les entraîner à débattre, à avoir l’esprit critique avant l’adolescence». Ce trimestre, le thème de «L’homme et la machine» a été choisi. Les enfants discutent de questions comme : «Les avancées technologiques sontelles toujours positives ?», «L’homme travaillera- t-il toujours dans le futur ?» La séance d’une heure a lieu toutes les deux semaines. C’est Anouchka Sooriamoorty, docteure en lettres et enseignante de philosophie, qui a préparé le matériel utilisé par les animateurs de la médiathèque. Il s’agit de retenir les enfants jusqu’à la fin des séances qui se terminent par une restitution devant les parents.
Novembre numérique
Les Instituts français dans le monde auront un temps fort dédié aux arts numériques, le mois prochain. Il y aura des conférences de French Tech Maurice, des ateliers de sensibilisation les jeudis après-midi et un concours pour les 12 à 18 ans les invitant à créer un mini-film uniquement avec les intelligences artificielles (IA). Parmi les thématiques abordées : comment optimiser ses méthodes de travail grâce aux IA ? Également au programme, un film de Thomas Pesquet.
Le village solidaire
Le 30 novembre, l’IFM va rassembler des artisans, des ONG, «notamment celles qui travaillent à l’émancipation des femmes par l’artisanat», pour un village solidaire «avant Noël». Une douzaine de stands sont prévus.
Bulles de culture
Un atelier pour Manger de l’art aura lieu le samedi 19 octobre. L’occasion de mêler le culinaire et l’art à travers l’observation de «tableaux qui mettent en scène des repas et des aliments». Après le round d’observation, les participants sont invités à inventer leurs propres recettes, inspirées par les oeuvres d’art. Il s’agit d’un «moment créatif pour se plonger dans l’histoire de la gastronomie à travers la peinture et se mettre aux fourneaux, tout en laissant libre cours à l’imagination culinaire».
À paraître
Samedi 26 octobre à 11 heures : lancement du livre jeunesse Cours toujours de Margaret Li Yin, Laval Ng, Henri Favory.
Jeudi 5 décembre à la librairie du Trèfle : lancement de Brown Baby de Fabienne Jonca.
Samedi 7 décembre à l’IFM : lancement du livre jeunesse, L’Envolée de nuit, texte d’Eugénie Sauzier-de Rosnay et illustrations de Julie Bernard
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