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Réalignement salarial

Le Conseil des syndicats réclame une rencontre avec le Premier ministre

17 août 2024, 15:30

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Le Conseil des syndicats réclame une rencontre avec le Premier ministre

Le Conseil des syndicats (CDS), qui regroupe cinq grandes confédérations syndicales, soit le Congress of Independent Trade Unions, la Confederation of General Trade Unions, la Confederation of Free Trade Unions, le Mauritius Labour Congress et le Mauritius Trade Union Congress, a tenu une conférence de presse hier, vendredi, pour exprimer ses inquiétudes et ses revendications concernant le réalignement salarial proposé par le gouvernement. Le CDS réclame une rencontre urgente avec le Premier ministre pour aborder ces questions cruciales.

Tout en saluant les efforts du gouvernement, le CDS a exprimé d’importantes réserves. Selon ce conseil, dans le secteur public, où les salaires sont strictement régis par les conditions de service du PRB, le réalignement salarial pourrait être réalisé immédiatement en utilisant l’échelle salariale maîtresse en vigueur depuis 2021. Cela permettrait de corriger les écarts actuels, sans avoir à attendre le prochain rapport du PRB, prévu pour 2025.

Le CDS a également appelé à ce que l’ajustement salarial de 5 % pour le secteur public, avec un plafond de Rs 2 000, soit rétroactif à partir de juillet 2024. Le conseil a insisté pour que ce réalignement ne soit pas intégré aux augmentations salariales normales, prévues par le PRB, afin de garantir une transparence totale dans l’attribution des augmentations. Au-delà des préoccupations salariales spécifiques, le CDS a insisté sur l’impact de la dépréciation de la roupie sur le pouvoir d’achat des travailleurs, en particulier des classes moyenne et ouvrière. Le conseil a aussi exhorté le Premier ministre à prendre des mesures concrètes pour stabiliser la roupie.

Le CDS a clairement indiqué que seul un dialogue direct avec le Premier ministre pourrait permettre de trouver des solutions adéquates aux problèmes soulevés. Il attend donc une réponse rapide du chef du gouvernement, soulignant l’urgence de la situation pour éviter une détérioration supplémentaire des conditions économiques des travailleurs du pays.