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300 pilules de drogue synthétique dans un colis de poste

Le destinataire, 16 ans, sera interrogé par l’ADSU et le dossier envoyé au DPP

28 octobre 2024, 13:00

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Le destinataire, 16 ans, sera interrogé par l’ADSU et le dossier envoyé au DPP

Dans le colis, au lieu de suppléments, 300 comprimés de drogue synthétique ont été retrouvés.

Les enquêteurs de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) des Casernes centrales interrogeront un jeune de 16 ans, habitant La Tour-Koenig, dans les jours à venir. Destinataire d’un colis, il s’était présenté à la poste, le 15 octobre, pour récupérer des suppléments qui se sont avérés être 300 comprimés de drogue synthétique. Il avait dit : «Ena sipleman ladan. Se mo kamarad kolez kinn aste sa pou mwa kom kado.» L’ami est un habitant de Glen-Park, Vacoas, âgé de 16 ans également. Le destinataire du colis a impliqué un troisième ami, un habitant de Quatre-Bornes de 16 ans. Les enquêteurs de l’ASDU, après l’enquête, enverront le dossier au bureau du Directeur des poursuites publiques pour avis.

Le 15 octobre, dans le cadre des opérations de la Custom Anti-Narcotics Section (CANS), les douaniers ont fait cette saisie peu commune. Un colis postal enregistré, en provenance de Chine, a été identifié pour vérification en raison de son profil à risque, établi après des exercices de tri. Le destinataire, un mineur de 16 ans, s’est présenté au comptoir de la poste pour récupérer le colis, accompagné de sa grand-mère. Lors de la vérification de son identité, les agents ont constaté son âge. Interrogé sur le contenu du colis, le jeune homme a déclaré qu’il s’agissait d’un cadeau d’un camarade de classe, de Glen-Park.

En présence des officiers de l’ADSU et des agents de la CANS, le colis a été ouvert. Il contenait une boîte en carton avec, à l’intérieur, un sachet scellé contenant trois petites bouteilles en plastique blanches et portant des inscriptions manuscrites. À l’ouverture des bouteilles, il a été constaté qu’elles contenaient des pilules. Au vu des réponses vagues du destinataire, lors de l’inspection, un des douaniers a vidé les trois bouteilles, révélant : une bouteille étiquetée «1» avec 100 pilules, une bouteille étiquetée «2» avec 101 pilules et une bouteille étiquetée «3» avec 100 pilules.

Le destinataire a également mentionné un autre camarade, qui était au courant de l’achat des pilules, un habitant de Quatre-Bornes. Il a été évasif et peu convaincant dans ses propos.

La grand-mère qui l’accompagnait a préféré prévenir la mère

À un moment, la grand-mère a demandé à contacter la mère du destinataire, ce qui a été fait. Plus tard, la mère du jeune homme s’est rendue au bureau de poste, où elle a été informée des éléments découverts dans le colis. Bien qu’elle ait admis avoir acheté des produits similaires par le passé, elle a nié avoir déjà vu ces pilules. Les agents ont informé le destinataire et sa mère que les pilules seraient scellées et des échantillons envoyés pour analyse. En présence de toutes les parties impliquées, le douanier a placé les colis suspects dans des enveloppes scellées, identifiées et datées. Le Forensic Science Laboratory a proposé d’analyser les échantillons. Les agents ont ensuite enregistré les preuves et les ont envoyées au laboratoire d’analyse. Dans l’après-midi, il a été confirmé que les pilules de la bouteille étiquetée «1» contenaient de la drogue synthétique, l’analyse étant toujours en cours.