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Tribunal de Port-Louis
Le DPP n’objecte pas à la libération conditionnelle de Vimen Sabapati
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Tribunal de Port-Louis
Le DPP n’objecte pas à la libération conditionnelle de Vimen Sabapati
Un développement important est survenu hier dans l’affaire Vimen Sabapati (photo) au tribunal de Port-Louis. La représentante du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) a informé la magistrate Véronique Mayer qu’ils ne feraient pas appel de cette décision. Cela fait suite à l’étude du jugement rendu par la magistrate mardi. Le DPP a conclu qu’il n’y avait aucun élément justifiant une révision judiciaire. Cependant, Vimen Sabapati n’a pas été libéré hier, car il était trop tard pour finaliser les formalités de caution. Il comparaîtra donc à nouveau au tribunal ce lundi.
Toutefois, cette affaire risque d’accentuer la crise constitutionnelle entre le DPP et le commissaire de police (CP). Se dirige-t-on vers un nouveau litige en cour de sa part ? Mardi, le bureau du DPP avait indiqué son intention de faire appel de la décision de la magistrate Mayer. Cependant, après avoir étudié le jugement en détail, les avocats du DPP ont conclu qu’il n’y avait aucun motif de contestation. Cette décision n’a pas manqué de susciter la réaction du représentant du CP, le SP Gungadin, venu préparé au cas où la décision ne serait pas en leur faveur. Il a ainsi annoncé que le CP prévoit de recourir aux services d’un avocat privé. La magistrate a alors attiré l’attention sur le fait que la représentante du DPP était également l’avocate du CP dans cette affaire, soulignant ainsi les droits constitutionnels de l’accusé.
Au vu de l’évolution de la situation, on peut s’attendre à une nouvelle contestation du CP en Cour suprême la semaine prochaine, d’autant plus qu’il conteste déjà la décision du DPP de ne pas objecter à la remise en liberté conditionnelle de Bruneau Laurette, des frères Bissessur et du couple Singh. Au moment où la décision a été rendue au tribunal de Port-Louis, les guichets étaient déjà fermés. Les proches de Vimen Sabapati devront donc finaliser les procédures lundi pour qu’il puisse être relâché. L’entraîneur de muay-thaï devra fournir deux cautions de Rs 400 000 et une reconnaissance de dette de Rs 6 millions.
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